Conférences Climat, Biodiversité, Ressources - AURA
au mercredi 1 janvier 2025
Conférences Climat, Biodiversité, Ressources - AURA
au mercredi 1 janvier 2025
Cécile Batisse est maitre de conférences en économie au Centre d'Etude et de
Recherches sur le Développement International (CERDI) rattaché à
l'université Clermont Auvergne, au CNRS et à l'IRD (Institut de
recherche pour le Développement). Après avoir travaillé sur la question
de la localisation des activités et des migrations, ses centres
d'intérêt ont aujourd'hui pour cadre de référence l'économie écologique
et portent sur l'analyse systémique, la transition énergétique et les
questions de décroissance. Elle est co-titulaire d'une chaire européenne
sur l'économie circulaire et est co-responsable du master Economie et
Transitions Territoriales de l'école d'économie.
Adrien Baysse-Lainé est chercheur au CNRS, spécialiste du foncier non
bâti, qu'il aborde depuis des perspectives de géographie du droit et de
géographie sociale de l'environnement. Affecté à l'unité de recherche
Pacte à Grenoble, il mène en France des enquêtes principalement
qualitatives. Lors de son doctorat à l'Université Lyon 2 et à l'INRA de
Montpellier, il s'est intéressé à la relocalisation de l'alimentation, à
l'action publique et collective touchant au foncier, ainsi qu'aux
rapports de pouvoir dans le partage des terres agricoles. Désormais, ses
recherches portent plus largement sur les dynamiques foncières rurales
au prisme du regain d'intérêt pour la multifonctionnalité des sols.
Récemment, il a ainsi participé à une étude sur l'outillage et
l'évaluation des politiques publiques à partir d'indicateurs de la
qualité des sols.
Philippe Billet est professeur de droit public à l’université Lyon 3 et directeur de l’Institut de droit de l’Environnement de Lyon (CNRS – UMR 5600 – EVS-IDE), où il enseigne principalement le droit de l’environnement et le droit de l’urbanisme.Ses recherches portent notamment sur la protection juridique de la biodiversité, sur le régime juridique des services écosystémiques, sur la personnification juridique de la nature et sur la protection des sols comme biotope.Il est également président d’honneur de la Société française pour le droit de l’environnement ; président de la Commission « Espaces protégés » du Conseil national de la protection de la nature, président du Comité de l’environnement polaire et vice-président du Conseil scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité.
Juliette Blanchet est chargée de recherche CNRS à l'Institut des Géosciences de l'Environnement. Ses recherches portent sur les extrêmes hydrométéorologiques - des précipitations extrêmes aux sécheresses - par le biais de la modélisation statistique. Elle étudie principalement l'évolution des extrêmes dans un contexte de changement climatique et leurs causes atmosphériques. Elle mène également des recherches interdisciplinaires avec les Sciences Humaines et Sociales notamment dans le cadre du projet Climat-Métro sur l’adaptation de l’agglomération grenobloise au risque d’inondation. Enfin elle fait partie du comité de pilotage du GREC Alpes-Auvergne qui est une structure d’intermédiation
sciences-société sur le changement climatique dans les Alpes et en Auvergne.
Arnaud Buchs est maître de conférences en économie. Ses recherches articulent une approche en économie écologique et institutionnaliste et le recours au terrain. Elles portent sur l’analyse des politiques et des règles qui encadrent la régulation des ressources en eau et leurs usages. Il est corédacteur en chef de la revue à comité de lecture Développement durable & territoires etcoresponsable du master Transitions écologiques de Sciences Po Grenoble, où il est également chargé de mission Responsabilité environnementale.
Nicolas Buclet, professeur à l’Institut d’Urbanisme et de Géographie Alpine, chercheur au laboratoire PACTE. Ses enseignements comme sa recherche portent sur les conditions d’une meilleure prise en compte des enjeux de la durabilité par les acteurs à l’échelle territoriale. Il travaille pour ce faire à la fois sur les principes d’action à adopter afin de favoriser des comportements durables et sur la question des ressources territoriales comme moyen d’accroître un développement autonome et respectueux des équilibres écologiques et sociaux.
Pascal Carrère – Docteur en écologie végétale, HDR. Ingénieur de recherche, dans l’unité mixte de recherche en Ecologie prairiale (UREP), et Chef de département adjoint du département « Ecologie et Biodiversité » de INRAE. Son activité scientifique est orientée depuis une quinzaine d’année vers la R&D. Sa problématique questionne la valorisation des écosystèmes prairiaux pérennes dans le cadre de la transition agroécologique des élevages de moyennes montagnes. En mobilisant une démarche intégrative (de la recherche académique à la recherche collaborative), les sorties de ses travaux visent à produire des éléments permettant d’argumenter la multi-performance des systèmes d’élevage à l’herbe. L’enjeu est d’accompagner l’émergence de systèmes d’élevage bas intrants qui s’appuient sur les régulations biologiques, favorisent la diversité biologique et délivrent de nombreux services écosystémiques.
Une partie importante de son activité accompagne et anime des partenariats recherche-développement (Cluster Herbe, LIT-EHM) avec les acteurs des filières d’élevage au sens large, afin de faire émerger des projets R&D qui dédient une large place à la co-construction et au transfert des résultats vers les populations cibles de nos travaux. Co-animateur de l’axe « interdisciplinarité et intégration territoriale » du Centre international de Recherche « agriculture durable » de l’ISITE-CAP2025 il s’attache à favoriser l’émergence de projets associant disciplines biotechniques et SHS pour développer des projets ancrés et répondant aux attentes des territoires.
Vincent Chatain est enseignant-chercheur à l'INSA de Lyon au sein
du laboratoire DEEP (Déchets Eaux Environnement et Pollutions -
http://deep.insa-lyon.fr/ ).
Né en 1977, sa formation initiale a porté sur les sciences de de la terre et de l'environnement. Il a ainsi obtenu en 2004 un doctorat en bio-géochimie
environnementale de l'INSA Lyon, avec une expérience de 6 mois en tant
que chercheur invité au département d'ingénierie civile et
environnementale de Vanderbilt University (Nashville, TN, USA).
De
2005 à 2007, il a eu l'occasion d'acquérir une expérience dans
l’industrie en tant que Chargé d’Affaires Environnement au sein de la
société GIRUS INGENIERIE.
Il a rejoint l'INSA Lyon en février
2007, où il occupe les fonctions de Maître de Conférences Hors Classe -
HDR. Son positionnement scientifique relève des sciences de l’ingénieur
et plus particulièrement de l’ingénierie environnementale. Ses
activités de recherche s’intéressent plus particulièrement à la
compréhension et la description des processus bio-physico-chimiques
couplés gouvernant le devenir ou le traitement de milieux pollués
complexes (déchets, sols, sédiments, gaz…), en vue de leur évaluation
environnementale. L’ensemble de ses activités de recherche est dédié à
ces aspects et s’articule principalement autour de deux objets d’études :
les sols et sédiments pollués d’une part, le biogaz d’autre part. Ces
activités s’intègrent dans différents grands programmes (ANR PRECODD
SEDIGEST ; programme interdisciplinaire du CNRS (EC2CO) ; Programme de
recherche Interreg SEDITERRA ; différents contrats industriels avec
RETIA TOTAL, SUEZ, ENGIE, Association RECORD…).
Victoria Chiu est Maîtresse de conférences en droit public à
l'Université Jean Moulin Lyon 3. Elle est membre de l'Institut de droit
de l'environnement, laboratoire de recherche faisant partie de l'UMR
5600 EVS-CNRS, ainsi que membre du COPIL de l'Ecole
universitaire de recherche H2O Lyon.
Elle est responsable pédagogique du Master Gouvernance des risques
environnementaux à la Faculté de droit de l'Université Lyon 3. Ses
enseignements et ses travaux de recherche portent sur le droit comparé,
le droit de l'environnement et le droit de l'urbanisme.
Marylise Cottet est chercheuse en géographie sociale de
l'environnement au CNRS et à l'Université de Lyon, au sein du
laboratoire Environnement Ville Société. Elle s'intéresse aux
relations entre les sociétés, l'eau et la nature qu'elle
appréhende sous l'angle des perceptions, des représentations, des
savoirs et des pratiques. Elle explore notamment la manière dont
ces relations interagissent avec les politiques publiques liées à
l préservation ou la restauration de la nature.
Jean-Yves Courtonne est ingénieur de formation et chercheur dans l’équipe STEEP d'Inria / LJK Grenoble (steep.inria.fr).
Il s’intéresse au fonctionnement des filières de production du point de
vue des flux de matières et d’énergie qu’elles mobilisent. Il a
particulièrement travaillé sur les filières agri-alimentaires et sur la
filière bois, à différentes échelles géographiques (nationale,
régionale, locale). Ces analyses permettent d’éclairer les questions :
(i) de niveau de dépendance au reste du monde, (ii) de concurrence pour
l’usage des ressources, (iii) d’empreintes environnementales, trois
enjeux essentiels pour planifier des transitions.
Patrick CRIQUI directeur de recherche émérite au CNRS et à l’UGA, travaille sur l’économie de la transition énergétique et des politiques climatiques, au Laboratoire d’Economie Appliquée de Grenoble (GAEL). Il est également conseiller scientifique d’ENERDATA, de France Stratégie et membre de la Commission de l'économie du développement durable pour le ministère de la transition écologique. Ses recherches ont porté la modélisation des scénarios énergétiques sous contrainte carbone. Ses travaux portent aujourd'hui sur les stratégies nationales de développement bas carbone. Il préside également le groupe de travail de France Stratégie sur les Couts d’abattement des gaz à effet de serre.
Xavier Faïn est chercheur au CNRS à l'Institut des
Géosciences de l'Environnement, et est investi dans des thématiques
de recherches liées au climat et à la glaciologie depuis plus de
quinze ans. A partir de 2010, ses recherches s’intéressent aux
évolutions passées du climat (paléoclimatologie). Il travaille à
partir d'archives glaciaires (carottes de glace) pour reconstruire
la composition de l’atmosphère passée, notamment en gaz à effet de
serre, et comprendre les liens entre climat et composition
atmosphérique. Depuis deux ans, il redirige ses travaux vers des
problématique plus actuelles, notamment les évolutions présentes et
à venir du climat dans les régions de montagnes dans un contexte de
changement climatique. Il fait partie du comité de pilotage du GREC Alpes-Auvergne,
une structure d’intermédiation sciences-société sur le changement
climatique dans les Alpes et en Auvergne.
Nicolas Fieulaine, maître de conférences en Psychologie Sociale à
l’Université de Lyon, enseignant à l’INSP et à SciencesPo Lyon et
chercheur associé à la Chaire Innovation Publique. Il participe au
conseil scientifique des thèses de l’ADEME et à plusieurs comités
scientifiques locaux sur la transition écologique, et a fondé à Lyon le
Master de Psychologie Sociale Appliquée. Il accompagne actuellement
des administrations centrales et des collectivités dans la construction
de stratégies d’accompagnement au changement des modes de vie et d’intégration des sciences comportementales à l’action publique.
Professeur, département géographie et territoires
UMR 5600 Environnement, Ville, Société
LabEx IMU
Vice-président transition écologique et solidaire
Université Jean Moulin Lyon 3
Domaines de spécialité :
Géographie urbaine, modalités morphologiques et sociales de transformation des villes. Prise en compte des considérations de développement durable dans les agglomérations, particulièrement dans les documents d’aménagement. Travaux sur la place de la végétation et l’occupation du sol minérale et non minérale. Mobilisation du SIG pour comprendre à l’échelle de la parcelle les logiques d’évolution (agriculture, espaces naturels) sur la longue durée.
Professeur des universités depuis 2005, parcours antérieur comme urbaniste de l’Etat au ministère de l’équipement (pilotage du projet d’urbanisme de Kourou), puis au ministère de la culture (approches historiques et patrimoniales des villes). Doctorat d’histoire, HdR en aménagement.
De formation ingénieur et docteur en économie territoriale, Emmanuelle George a rejoint le Cemagref de Grenoble (devenu Irstea puis INRAE aujourd’hui, unité LESSEM), pour s’intéresser au tourisme de montagne, et notamment celui porté par les stations de sports d’hiver. Ses recherches se sont d’abord intéressées aux modes d’organisations des stations, en mettant en exergue la diversité des modalités de gouvernance des stations. Aujourd’hui, dans le contexte du changement climatique et plus largement du changement global, ses travaux mettent l’accent sur les stratégies d’adaptation des stations, leurs impacts territoriaux et l’émergence de trajectoires de transition touristique et territoriale. Dans ce contexte, elle coordonne le projet interreg Espace Alpin, TranStat pour Transitions to Sustainable Ski Tourism in the Alps of Tomorrow. Impliquant un réseau de 10 stations alpines, basées en Italie, Slovénie, Autriche, Suisse et France, l’objectif de TranStat est de penser les futurs des stations et des territoires touristiques de montagne, en mobilisant une démarche participative et inclusive.
Directeur de Recherche au CNRS à Grenoble. Physicien de formation (universités de Munich et de Grenoble), il travaille sur la modélisation numérique du climat global et se concentre sur le climat polaire, en particulier sur les aspects du changement climatique polaire passé, présent et futur qui ont des conséquences globales. Il a effectué des séjours de recherche de longue durée à Melbourne, Paris, Potsdam et Victoria (BC), et a participé à des expéditions de recherche en Antarctique. Il a publié environ 150 articles évalués par des pairs sur des sujets tels que les bilans de masse des calottes glaciaires (qui ont un impact sur le niveau mondial des mers), la rétroaction du carbone du pergélisol (qui pourrait potentiellement amplifier les futurs changements climatiques) et la couverture neigeuse saisonnière (qui influe sur le bilan énergétique de la Terre).
Dans le passé, Gerhard Krinner a dirigé le projet central "Climat et cryosphère" du Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC) et a participé aux 5e et 6e rapports d'évaluation du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du climat (GIEC). Dans le cadre du 6e cycle du GIEC, il a coordonné une section du résumé technique du rapport sur les changements climatiques physiques (publié en août 2021), ainsi que la section sur les changements à long terme du rapport de synthèse, produit final de ce cycle de rapports publié en mars 2023.
Philippe Labazuy est géophysicien au Laboratoire Magmas et Volcans, au sein de l’Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand, établissements rattachés à l’Université Clermont Auvergne et au CNRS. Ses principales thématiques de recherche actuelles concernent l’étude de la structure interne des volcans et de leur dynamique éruptive. Au sein de l’UCA, il est responsable de l’axe de recherche sur les ressources hydrogéologiques souterraines et géothermiques en domaine volcanique, en particulier sur le territoire de la Chaîne des Puys. Il est également l’expert-représentant de l’UCA au sein de différentes commissions en lien avec la préservation et la gestion de la ressource en eau : Comité de surveillance de l’impluvium de Volvic, Projet de Territoire pour la Gestion de l’Eau (PTGE) Allier Aval, deux études HMUC (Hommes-Milieux-UCA-Climat), (i) sur le Bassin de l’Allier, en cours, et (ii) sur la Chaine des Puys, qui démarre.
Agnès Labrousse est professeure des universités en sciences économiques à
Sciences Po Lyon et référente transition socio-écologique de cet
établissement. Ses recherches ont d’abord porté sur la
transition des économies socialistes après la chute du mur de
Berlin et sur l’économie du développement (durable) qu'elle a
enseignée à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de
2008 à 2021. Ses travaux s'inscrivent aujourd'hui dans la
socio-économie écologique et traitent notamment des communs (et
des conditions institutionnelles leur permettant de jouer un
rôle dans la transition), de l'exposition aux risques chimiques
et des innovations à l’heure de l’anthropocène. Elle co-préside
l’Association Française d’Economie Politique avec Gaël Plumecocq
et est membre de l’Association Francophone d’Economie
Ecologique. Elle est en outre associate editor de la Review
of Evolutionary Political Economy.
Sabine Lavorel est enseignante-chercheuse en droit public à l’Université Grenoble Alpes (UGA), rattachée au Centre de recherches juridiques (CRJ). Elle est spécialisée en droit
international public et en droit de l’environnement ; ses recherches portent principalement sur la justice environnementale et climatique. Outre ses publications sur le sujet, elle dirige le DU de droit de l’environnement de la Faculté de droit de l’UGA et a contribué au montage de plusieurs formations pluridisciplinaires sur les transitions écologiques. En 2022, elle a activement participé à la Convention citoyenne pour le climat de Grenoble-Alpes Métropole, en co-présidant sur l’année le comité de gouvernance de la Convention. Elle est désormais investie dans le comité de suivi qui veille à la mise en œuvre des recommandations citoyennes par la Métropole.
Sandra Lavorel est membre de l’Académie des sciences depuis 2013.
Spécialiste du fonctionnement et de la dynamique des écosystèmes, Sandra
Lavorel est pionnière dans la définition et l’analyse des services
qu’ils rendent aux sociétés humaines. Elle a ainsi montré que
l’altération de la biodiversité et des écosystèmes due aux changements
globaux a des impacts sociétaux et économiques quantifiables. L’ensemble
de ses travaux viennent régulièrement éclairer les politiques
d'aménagement et de gestion de la biodiversité des territoires.
Actrice majeure de sa discipline, Sandra Lavorel est faite officier de
l’ordre national du Mérite en 2016 et officier de la Légion d’honneur en
2022. En 2020 elle reçoit la plus haute distinction de la British
Ecological Society en étant nommée membre honoraire. La même année elle
devient membre étrangère de la National Academy of Sciences des
États-Unis. Sa carrière est également marquée par plusieurs récompenses
remarquables. Parmi d’autres, le prix Ramon Margalef d'écologie décerné
en 2020 par la Généralité de Catalogne et le Prix Frontiers of Knowledge
Award de la Fondation BBVA dans la catégorie écologie et conservation
de la biodiversité en 2021.
Directeur de recherche INRAE et Directeur adjoint du laboratoire d'Ecologie Microbienne de Lyon ; Directeur de la Fédération de Recherche BioEEnVis qui rassemble 17 laboratoires de Lyon et Saint Etienne travaillant sur les sciences environnementales. Son domaine de recherche porte sur les écosystèmes et l’écologie fonctionnelle ainsi que sur l’écologie et la biodiversité microbienne. Il travaille sur les réponses des communautés microbienne du sol au changement climatique et changement d’usage des terres ainsi que sur les relations entre la biodiversité microbienne et le fonctionnement des écosystèmes et les services écosystémiques. Il est auteur principal du rapport de l’IPBES pour l’Europe et l’Asie Centrale. Il a contribué au développement d'approches qui mettent en relation scientifiques et décideurs, notamment comme ancien directeur de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité, ancien Président du réseau européen Biodiversa, et copilote actuel du Living Lab Anthares sur les Solutions fondées sur la Nature dans la métropole de Lyon.
Hydroclimatologue, Directeur de Recherche à l’Institut des Géosciences de l’Environnement de Grenoble (IGE – CNRS, IRD, Université Grenoble-Alpes), et ancien directeur du Laboratoire d’étude des Transferts en Hydrologie et Environnement de 2007 à 2015. Spécialiste des interactions entre dynamiques régionales du climat et cycle de l’eau, et notamment des questions d’intensification du cycle hydrologique dans un contexte de réchauffement global.
Depuis plus de 10 années, travaille également en collaboration avec des acteurs territoriaux métropolitains pour les aider à développer des stratégies de suivi du changement global sur le territoire dont ils ont la charge. Participe à ce titre à différentes instances territoriales qui souhaitent être accompagnées par des scientifiques pour réfléchir à l’adaptation de leur territoire à la nouvelle donne climatique.
Directeur scientifique en charge de l'interdisciplinarité à l'IRD de 2015 à 2018, s’est alors intéressé aux approches systémiques autour de la question du changement global. Création, avec quelques collègues du CNRS et de l'INRA, d’une école interdisciplinaire intitulée "Autour du 2°C". Membre du bureau du Comité National Français sur les Changements Globaux.
Membre, de différents conseils scientifiques d'institutions académiques ou de collectivités territoriales, éditeur et réviseur pour différentes revues internationales. Contributeur à différents rapports pour l'AR 5 et l'AR6 du GIEC.
Médaille Constantin de Magny de l’Académie des Sciences en 2005 et médaille d’argent du CNRS en 2010.
IPAG (Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble), CNRS et UGA (Université Grenoble-Alpes)
STEEP (Sustainability Transition, Economy, Environment and local Policy), INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et Automatique)
Pierre-Yves Longaretti est astrophysicien théoricien au CNRS. Depuis le milieu des années 2000, il s’intéresse également aux problématiques sociétales et environnementales globales et locales. Dans cette perspective, il a fondé avec Emmanuel Prados l’équipe STEEP (Soutenabilité, Territoires, Environnement, Economie et Politiques locales) du centre INRIA de Grenoble, et élaboré avec lui le projet de recherche de celle-ci qui porte sur les enjeux de durabilité aux échelles locales, sous contraintes de changements globaux, de même que sur l’aide à la décision publique sur ces questions. Son activité de recherche dans ces domaines porte plus précisément sur les risques globaux, les impacts environnementaux des flux de matière et d’énergie de l’économie, la modélisation des changements d’usage des sols, et plus généralement les impacts de l’activité humaine sur les écosystèmes et les services qu’ils apportent à la société.
David Marchal, ingénieur des travaux à Météo-France (depuis 1998)
Actuellement, référent territorial à Clermont-Ferrand (fonction de représentation de
la direction régionale pour les départements de l'ex-Auvergne et de la
Loire). Il a été chef prévisionniste régional à Lille puis responsable de la climatologie à Lyon.
Chloé Maréchal est géochimiste et paléoclimatologue, maîtresse de conférences au Laboratoire de Géologie de Lyon – Terre Planètes Environnement, à l’Université Lyon 1. Depuis 2012, elle est responsable d’un cycle grand public sur le climat à l’Université Ouverte Lyon 1. En 2020, elle a co-écrit avec Marie-Antoinette Mélières « Climats : passé, présent, futur » (Belin). En 2022, elle a participé à la création de l’enseignement « Climat et transitions » obligatoire en première année de Licence à l’Université Lyon 1 et publié en licence ouverte à but non lucratif.
Livre « Climats : passé, présent, futur » : https://www.belin-editeur.com/... « Climat & Transitions Lyon 1 » : https://foad.univ-lyon1.fr/cou...
Sandrine Mathy est directrice de recherche au CNRS en économie de
l'environnement au laboratoire d’Économie Appliquée de Grenoble
(GAEL). Ses travaux portent sur l'élaboration et l'évaluation des
politiques environnementales dans les domaines de l'énergie, de
l'environnement et du changement climatique, à la fois dans le
cadre de recherches disciplinaires mais également
interdisciplinaires. Elle a coordonné de nombreux projets de
recherche, dont récemment les projets interdisciplinaires MobilAir
(2018-22) et ACME (2022-25) cofinancés par l'IDEX de Grenoble
portant notamment sur les cobénéfices entre réduction de la
pollution et lutte contre le changement climatique. Elle est
particulièrement impliquée dans l'appui aux politiques publiques à
travers sa participation à diverses commissions institutionnelles
nationales (notamment la Commission Économique du Développement
Durable (2021-24)) ou locales (comité Scientifique de Grenoble
Capitale Verte Européenne, membre du GIEC local...). Pour le CNRS,
elle a coordonné la revue du dernier rapport du WG3 du GIEC.
Martin Ménégoz est investi dans des thématiques de recherches liées au climat et à la glaciologie depuis une quinzaine d’année. Chercheurs du CNRS à l’Institut des Géosciences de l’Environnement depuis 2019, il étudie les variations du climat et de la cryosphère à partir d’observations et de modèles numériques. Avec un parcours varié, depuis sa thèse à Météo-France obtenue en 2009, en passant par plusieurs contrats de recherche en France et à l’étranger, il a étudié les variations climatiques au travers de différentes problématiques, notamment l’impact de la pollution particulaire sur le climat, l’évolution de la neige et des glaciers, ou encore la prévision du climat aux échelles saisonnières à décennales. Il articule ses activités de recherche avec sa profession de guide de haute-montagne, qui lui permet d’associer sa passion pour l’alpinisme avec l’observation des changements socio-environnementaux dans les montagnes.
Docteure en Physique de l'Atmosphère en 2003, thèse sur la
formation des cristaux de glace dans les cirrus, étude de l'impact
des avions sur ces nuages.
Maitre de conférences de l'Université Clermont Auvergne au sein
du Laboratoire de Météorologie Physique (Observatoire de Physique
du globe de Clermont-Fd). Elle enseigne la physique et la
météorologie aux étudiants des filières de la Physique, de
l'Ingénierie et des sciences atmosphériques. Elle mène ses
recherches sur les processus physiques qui permettent de décrire
comment les cristaux de glace se forment, croissent et précipitent
et ce pour tout type de nuages cumuliformes ou stratiformes. Une
fois ces processus décrits, elle étudie comment lors de la formation
de la glace un changement de la composition de l'atmosphère en
quantité et en nature chimique des poussières changent cette
formation, le cycle de vie des nuages et des précipitations. Ces
recherches sont nécessaires pour prévoir comment l'activité de
l'homme en changeant la composition atmosphérique peut impacter le
cycle de l'eau et le climat.
Marie-Antoinette Mélières : physicienne, climatologue - carrière universitaire à l’Université de Grenoble-Alpes. Thèses : Chimie-Physique (DEA au CENG) et Physique (Th.État lab. Spectrométrie physique ,Univ. Grenoble). - En 1984 : passage de la physique à l’ environnement et le climat au Laboratoire de Glaciologie. Recherche sur les dépôts radioactifs et métaux dans les sédiments lacustres (Alpes et Afrique,Guyane). Implication dans les climats passés (reconstitution et mécanismes). Enseignement: création de cours sur le climat au début années 80.
En parallèle :
• Création et gestion de la Lettre PIGB-France devenue « Changement global », à la demande de l’académie des sciences, du Ministère de la Recherche et de l’INSU, fascicule qui représentait l’engagement de la France dans les programmes internationaux ( 1994-2008.)
• Responsable scientifique du site « Sagascience climat » de l’INSU ( années 90 et début 2000)
• Vice-présidente du comité d’expert du programme CORUS au MAE qui comportait une cinquantaine de programme de recherche entre équipes françaises et africaines.
Retraitée depuis 2006 – impliquée dans différents conseils scientifiques (Fondation Nature et Homme , Paris ; Fondation Zoein, Genève ; Fédération FFCAM (paris). Rédaction d’ouvrages. Enseignement / conférences dans différents programmes.
Jean-Luc Peiry est Professeur à l'Université Clermont Auvergne. De 2016 à 2019, il a été détaché au CNRS à Dakar (Sénégal) au sein de l’Unité Mixte Internationale 3189 "Environnement, Santé, Sociétés" en tant que directeur de recherche pour développer des recherche dans le cadre de la lutte contre la désertification (Grande Muraille Verte panafricaine). Auparavant, il a pendant 9 ans dirigé l'Unité Mixe de Recherche 6042 GEOLAB à Clermont-Ferrand. Géographe physicien et hydrogéomorphologue de formation, sa spécialité de recherche concerne l'impact des activités humaines sur les hydrosystèmes fluviaux et l'hydrologie continentale. Dans ce cadre, il étudie les interactions entre les processus écologiques et géomorphologiques : 1. interaction flore et faune benthique/processus hydro-géomorphologiques dans les rivières ; 2. interactions zones humides/végétation arborée en zone sahélienne. Il partage son temps entre des terrains français (Alpes du N et M. Central) et ouest africains. Ses enseignements sont centrés sur les thématiques des interactions sociétés-environnement, les limites planétaires, les conséquences du changement climatique, et la résilience des territoires.
Je suis enseignant-chercheur au sein du Laboratoire de Géologie de Lyon – Terre, Planètes, Environnement, de l’Université Lyon 1. Je suis paléontologue et spécialiste des arthropodes fossiles, et mes recherches se concentrent sur les crises de biodiversité et les colonisations de nouveaux environnements (milieu pélagique & milieu terrestre par les arthropodes) au cours des temps géologiques.
Depuis plusieurs années j'effectue une bonne partie de mon service d'enseignement sur les questions de climat, d'énergie et de ressources minérales, des sujets qu'il me tient à coeur de diffuser correctement au plus grand nombre dans le contexte actuel.
Professeur à l’UGA, enseigne la génétique et biologie évolutives, responsable du Master 1 'Biodiversité Écologie Evolution'Effectue ses recherches au Laboratoire d’Ecologie Alpine, dont il a été directeur de 2016 à 2020. Domaine de recherche cible les mécanismes génétiques qui sous-tendent l’adaptation des organismes à leur environnement, en particulier en lien avec le processus de domestication.
Également impliqué dans le développement de méthodes de caractérisation de la biodiversité à partirde l’ADN présent dans l’environnement. Membre de la section 'Biodiversité Evolution et Adaptation Biologiques’ du Comité National de la Recherche Scientifique (CoNRS)
A fondé il y a 2 ans un observatoire participatif de la Biodiversité à l’échelle de la Métropole
grenobloise (Observatoire de la Biodiversité Grenoble Alpes)
Laurence Rocher est maîtresse de conférences HDR en urbanisme à l’Université Lumière Lyon 2 et membre de l’UMR 5600 CNRS Environnement Ville Société dont elle co-anime depuis 2015 l’atelier Flux et circulations. Ses travaux portent sur l’analyse des politiques publiques environnementales dans les domaines des déchets, de l’énergie, et du changement climatique. Elle s’intéresse en particulier à la reconsidération des ressources et des infrastructures urbaines dans une perspective de transition énergétique et d’économie circulaire.
Eric SAUQUET est actuellement directeur de recherche en hydrologie. Ses recherches portent sur l’impact du changement climatique sur le cycle de l’eau et ses conséquences sur la gestion de l’eau. Il dirige un programme interne au sein d’INRAE sur l’agriculture et la forêt (adaptation et atténuation) face au défi du changement climatique. Il coordonne le volet scientifique du projet Explore2 (https://professionnels.ofb.fr/fr/node/1244) qui actualise les connaissances de l’impact du changement climatique sur la disponibilité en eau en France métropolitaine sur l’ensemble du XXIe siècle.
Sonia Schwartz est professeur agrégé d’économie à l’Université Clermont
Auvergne. Elle mène ses travaux de recherche au LEO-UCA, en économie de
l’environnement. Plus précisément, elle cherche à définir les politiques
environnementales optimales, que ce soit en matière de réduction de la
pollution ou de protection de la biodiversité. Elle s’est notamment
intéressée aux marchés de quotas de pollution, à la taxe Pigouvienne,
aux aires protégées mais aussi aux paiements pour services
environnementaux. Il s’agit, à chaque fois, de prendre en compte des
éléments de défaillance de marché et d’en tirer des leçons, pour le
régulateur, en termes de mise en œuvre de ces politiques.
Jérôme Trotignon est enseignant à l’IAE de l’Université Lyon 3 et chercheur au Laboratoire Triangle. Après une thèse sur les politiques économiques brésiliennes, il s’intéresse aux enjeux internationaux et européens, à la politique monétaire de la zone euro, à l’économie du changement climatique, au développement durable et à la finance soutenable. Il est aussi acteur de l’Economie sociale et solidaire comme responsable d’un réseau de Cigales (Clubs d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne) sur la Métropole de Lyon.
Franck a obtenu le diplôme d'ingénieur en chimie polymère et matériaux de
l'ECPM de Strasbourg en 2016 qu'il a complété avec le diplôme de docteur
en chimie de l'université de Strasbourg en 2019. Il a ensuite continué
sa carrière en tant que chercheur postdoctoral (bourse Fulbright, 2021)
pendant 1 an aux Etats-unis puis est revenu en France, en 2022, pour
travailler en tant que chef de projet dans le cadre du projet collaboratif ScrapCO2MET à l'Université de Lyon 1 en partenariat avec la start up Mecaware sur le recyclage des métaux des batteries des voitures électriques.
Yann Voituron est enseignant-chercheur en Biologie depuis 2007 au sein de l’Université Claude Bernard Lyon 1, il enseigne principalement l’écologie. En termes de recherche, il s’attache à comprendre l’implication de la physiologie et plus particulièrement le fonctionnement mitochondrial sur les performances des animaux en terme de croissance, survie et reproduction. Il est également vice-président du Conseil National Universitaire (section Biologie des populations et écologie).
Cyril Aumar est postdoctorant au laboratoire Magmas et Volcans au sein de l’Observatoire de Physique du Globe de Clermont, établissements rattachés à l’Université Clermont Auvergne (UCA) et au CNRS. Ses thématiques de recherche concernent le fonctionnement des aquifères volcaniques de la Chaîne des Puys ainsi que l’interaction entre les eaux souterraines et les milieux de surface dans différents hydrosystèmes (nappe alluviale, eaux thermales, aquifère volcanique). Il est également hydrogéologigue agréé en matière d’hygiène publique pour les départements du Puy de Dôme et du Cantal. Il participe a des commissions en lien avec la gestion de la ressource en eau et les politiques publiques qui en découlent sur le territoire du Puy de Dôme.
Cyrille Vallet est Ingénieur spécialisé dans la gestion de la ressource en eau. Diplômé de l’Ecole d’Agro puis de l’Ecole des Eaux et Forêts, il travaille tout d’abord en
bureaux d’études pendant 15 ans. Il accompagne les collectivités publiques et d’autres
administrations dans leurs réflexions liées à l’environnement et spécialement l’eau : diagnostics, stratégies à long terme, développement d’infrastructures (eau potable, assainissement, digues…).
Différentes missions ont lieu à l’étranger. Il est aussi pendant 2 ans
conseiller ministériel en Moldavie sur les questions de l’eau. Dans ce
cadre, il propose et met en œuvre des réformes pour intégrer l’acquis
communautaire : application de la directive
cadre sur l’eau, directive nitrate, développement de stations
d’épuration, etc… Il participe aux négociations avec l’Ukraine
concernant les fleuves transfrontaliers. Depuis 2022, M. Vallet est
engagé dans une thèse pour étudier la gouvernance du fleuve Rhône
et comment celle-ci pourrait évoluer à la lumière des droits de la
nature et de la personnalité juridique.