Intervenants
Intervenants
Né en 1953, Pierre Chevallier est un hydrologue, directeur de recherche émérite de l’IRD, rattaché au laboratoire Hydrosciences (Université de Montpellier, CNRS, IRD, IMT Alès).
Avec plus de 45 ans d’expérience en Afrique, Amérique du Sud, Europe et Asie, dont 14 ans d’expatriation en Afrique de l’Ouest (Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire) et au Brésil (Université de Porto Alegre), son domaine de prédilection est l’étude des écoulements de surface.
A partir du milieu des années 90, il s’est plus particulièrement interssé aux processus de l’écoulement dans les environnements de haute montagne, principalement dans les Andes (Bolivie, Chili, Pérou), ainsi qu’en Asie du Sud et Centrale (Inde, Népal, Kirghizistan).
Pierre Chevallier a dirigé de 2003 à 2011, l’Institut Fédératif Languedocien de recherche sur l’Eau et l’Environement (ILEE) à Montpellier. Il a également été l’un des fondateurs du pôle de compétitivité « Aqua Valley ».
Depuis 2018, il est l’un des coordinateurs thématiques du RECO (Réseau d’Experts sur le Changement Climatique en Occitanie) et membre du « Club des Argonautes », groupe de réflexion sur le climat, les océans, l’énergie et le cycle de l’eau.
Sociologue, à l’IRD depuis novembre 2023.
Terrain principal : Afrique de l’Ouest
Travaille sur le changement climatique par l’angle de la question de l’urbanisation / aménagement des territoires. Comment les catastrophes sont vécues
Postes
2020-… :Directeur de Recherche à l’IRD à MARBEC (Sète, France)
2013-2019 : Affectation au National Institute of Oceanography (NIO), Goa, Inde
2012-2013 : Chargé de Recherches à l’IRD au LOCEAN (Paris, France)
2009-2006 : Affectation au National Institute of Oceanography (NIO), Goa, Inde
2004-2005 : Postdoc au Center for Global Atmospheric Modelling, University of Reading, Royaume Uni
Domaine de recherches
Interactions couplées océan-atmosphère. Modes de variabilité climatique tropicaux. Cyclones. Changement climatique. Couplage physique/biogéochimie/écosystèmes marins. Modélisation numérique.
Directrice de Recherche en économie à l’INRAE au sein de l’UMR G-Eau (Montpellier), Marielle Montginoul conduit à la fois des travaux de recherche et d’expertise dans le domaine de l’eau. Ses travaux portent plus spécifiquement sur la demande en eau (des ménages et des agriculteurs). Elle en étudie les déterminants (analyse de l’évolution passée) et les manières de l’influer (outils économiques de gestion de l’eau tels que tarification, quotas, marchés mis en place à l’échelle individuelle ou collective) pour imaginer sa gestion dans le futur. Ses recherches, réalisées principalement en France (mais aussi au Maroc et en Tunisie) ont une vocation finalisée d’appui aux politiques publiques. C’est pourquoi elle associe étroitement les parties prenantes à ses travaux, en conduisant des entretiens individuels, des ateliers de discussion, mais aussi en participant à différences instances (comme le conseil scientifique du comité de bassin Rhône-Méditerranée) ou en veillant à la diffusion de ses travaux par l’enseignement et en étant co-responsable d’un parcours de master (Eau et Société).
Hydrologue, Chargé de recherche Hors Classe à l’IRD
Formation :
- Ingénieur du Génie Rural (ENGEES, Strasbourg)
- Master en Sciences et Techniques de l’Eau
- Doctorat en mécanique, spécialité hydrologie : mécanismes des écoulements en zones semi-aride au Sahel, (Afrique de l’Ouest)
- Recrutement à l’ORSTOM (ancêtre de l’IRD) en 1997, au laboratoire HydroSciences Montpellier
Thème de recherche : interactions entre le cycle de l’eau et les changements climatique et d’usage des terres en Afrique subsaharienne.
Activités principales :
- Observation sur le terrain, notamment participation au montage et au pilotage de l’observatoire eco-hydro-météorologique AMMA-CATCH en Afrique de l’Ouest (www.amma-catch.org)
- Modélisation (simulation numérique)
Travaux en cours :
- Détection de points de bascule et de changements de régimes dans le cycle hydrologique ouest-africain.
- Implications dans le dialogue science société et la transition écologique
- Référent DDRS du laboratoire
- Co-animateur du groupe de travail sur l’empreinte environnementale du laboratoire
- Participe aux travaux du collectif Labos1point5
- Animateur du groupe de travail “recherche bas carbone au Sud” (Communauté de Savoirs “Changement Climatique”, IRD)
Benjamin Pillot est modélisateur et chercheur à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD, UMR Espace-DEV), spécialiste des systèmes socio-énergétiques. Il travaille principalement à l'élaboration de scénarios de transition énergétique au travers d'approches systémiques liées à la Science de la Durabilité. Ses recherches portent notamment sur des thématiques telles que l'évolution des systèmes énergétiques dans le cadre des changements climatiques en Afrique de l’Ouest, la boulangerie solaire et les seuils d’autonomie alimentaire sur l'île de la Réunion, ou encore la mobilité humaine et l'aménagement du territoire intra-urbain au Brésil.
Directeur de recherche à l'IRD à l'UMR Espace-Dev. Conseiller scientifique sur le Climat auprès de la présidente directrice générale de l’IRD.
Auteur contributeur du groupe 1 rapport du GIEC AR6.
Contributeur au rapport du GIEC sur le volet Méditerranée en 2021.
Contributeur à la rédaction du CROCC du RECO (partie Eau en Occitanie). Le RECO est le réseaux des Experts du climat en Occitanie.
Isabelle Chuine est une écologue terrestre, spécialiste des rythmes de développement et de la répartition géographique des arbres forestiers des régions tempérées. Ses recherches se situent à l’interface entre l’écologie fonctionnelle, l’écologie évolutive et la biogéographie. Ses travaux ont pour toile de fond le changement climatique et associent des approches de modélisation, des approches expérimentales, des suivis long-termes sur le terrain, ainsi que de la science participative
Thèmes de recherche :
Gestion de l’eau par bassin versant, politiques territoriales (eau et aménagement du territoire), normes et sociétés locales, développement local, intercommunalité.
Terrains d’étude, espace géographique :
Montagnes méditerranéennes françaises, Maroc, Liban.
Virginie Maris est directrice de recherche au CNRS. Elle travaille au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE – UMR 5175) à Montpellier en philosophie de l’environnement. Ses travaux portent principalement sur la protection de la nature
Chercheur Météo-France au Centre national de recherches météorologiques (CNRM) et l’un des meilleurs spécialistes en sciences du climat actuel. Les recherches de Roland Séférian portent sur l'étude du système climatique et du cycle du carbone avec une attention particulière sur le cycle du carbone océanique. Il est l’un des principaux contributeurs au développement du modèle système Terre du CNRM pour lequel il a développé une représentation numérique du cycle du carbone global. Son travail a contribué à permettre au CNRM de participer au meilleur niveau à l’exercice international de simulations climatiques CMIP6 en amont du 6e rapport du GIEC et de contribuer aux bilans annuels des émissions de CO2 du Global Carbon Project. Roland Séférian s’est aussi fortement
impliqué dans la quantification des budgets carbone restants ou de l’inertie climatique pour des émissions nulles de CO2. Il a
participé en tant qu'auteur au rapport spécial 1,5°C du GIEC de 2018. Depuis 2021, le chercheur coordonne le projet H2020 ESM2025 qui vise à développer une nouvelle génération de modèles climatiques pour mieux éclairer les décisions sur l’atténuation et l’adaptation.
Mathieu Sperandio est enseignant-chercheur à l'Institut National des Sciences Appliqués (INSA) de Toulouse et directeur adjoint du Toulouse Biotechnology Institute (TBI). Ses recherches portent en particulier sur l’étude des procédés pour le traitement des eaux et le recyclage de l'eau et des déchets.
Sylvain Kuppel est chercheur à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) au sein du laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET). Ses recherches portent sur les chemins continentaux de l'eau (sol, roche, plante, cours d'eau), dans (et sous) les paysages forestiers et agricoles.
Maitre de conférence en droit de l'environnement.
D’origine brésilienne, Camila Perruso est titulaire d’une thèse de doctorat intitulée « Le droit à un environnement sain en droit international » de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en cotutelle avec l’Université de São Paulo, soutenue en 2019. Avant de réaliser un post-doctorat à l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne, Camila Perruso a été attachée de recherche au Collège de France ; attachée d’enseignement et de recherche à l’Université de Paris ; et chargée de la coordination du projet IdEx « Responsabilité sociétale des entreprises : identification et classement des outils juridiques » à l’Université de Strasbourg. Au Brésil, elle a été attachée de recherche à l’Ecole de droit de la Fondation Getulio Vargas et du Centre d’études sur la violence de l’Université de São Paulo. Elle a été lauréate des bourses Anna Caroppo de la Fondation du Collège de France (2018-2019), Sylff Research Abroad (2011-2012) et The Ryoichi Sasakawa Young Leaders Fellowship Fund Program (2009- 2010). Ses
recherches portent notamment sur l’internationalisation du droit et les interactions entre les droits de l’Homme et la protection de l’environnement ainsi que sur les métamorphoses des catégories juridiques classiques induites par les phénomènes de la mondialisation.
Soizic Rochange est biologiste spécialiste du monde végétal et enseignante à l'Université Toulouse 3 - Paul Sabatier. Au sein du Laboratoire de Recherche en Sciences Végétales (LRSV), elle a étudié en particulier la communication entre plantes et champignons dans le cadre de relations symbiotiques.
Floriane Clément est chargée de Recherche INRAE au sein du laboratoire Dynamiques et Ecologie des Paysages Agriforestiers (DYNAFOR). Issue d'une formation en sciences de l'environnement et en géographie, ses études portent principalement sur la mise en place et les effets des politiques publiques agroécologiques au sein des territoires.
Curriculum Vitae
2016- : Responsable du Groupe de Météorologie de Grande Échelle et Climat (GMGEC)
2010-2016 : Responsable de l’équipe de recherche ASTER (Assemblage du Système-Terre et Etude des Rétroactions climatiques)
1996-2000 : Thèse au CNRM-GAME : Développement et validation d’un
modèle couplé océan-glace pour l’étude du climat des hautes latitudes
1994-1996 : Ecole Nationale de la Météorologie
1991-1994 : Ecole Polytechnique
Thèmes de recherche
Auteur et responsable de la maintenance du modèle GELATO, qui permet de modéliser la glace de mer (ou banquise) notamment au sein de CNRM-CM.
Modélisation et étude de processus climatiques couplés dans les régions
polaires (en particulier les interactions entre l’atmosphère, l’océan
et la banquise).
Etude de l’élévation du
niveau des mers à grande échelle : structures spatiales, contribution de
la fonte des calottes glaciaires.
Divers
Membre du Groupe de Travail sur la Modélisation Couplée (WGCM) du Programme Mondial de Recherche sur le Climat (PMRC)
Co-directeur de ClimERI-France
Membre du comité éditorial de la revue "La Météorologie" de l’association "Météo et Climat".
Co-directeur du Réseau d’Expertise sur les Changements climatiques en Occitanie (RECO), organisme-frontière régional visant à rapprocher science et décision pour l’adaptation au changement climatique (2017-2022).
Membre du comité scientifique du GENCI - Grand Equipement National de Calcul Intensif (2007-2016)
Auteur-contributeur du 4ème rapport d’évaluation du GIEC, "Les bases scientifiques", Chap. 10 (2007)
Directrice du CEFE CNRS.
Professeure à SupAgro Montpellier.
Chargé de Recherche CNRS au sein du laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET), ses domaines d'étude sont la géophysique, la géomorphologie, les risques naturels et les événements extrêmes.
Geneviève Bretagne possède une double casquette. Elle est à la fois doctorante au Centre Interdisciplinaire d'Etudes Urbaines au sein du Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST-CIEU) et Responsable Transition écologique à l'Agence d'urbanisme et d'aménagement Toulouse aire métropolitaine.
Enseignant-Chercheur à l'Université de Perpignan et directeur du Centre de Formation et de Recherche sur les Environnements Méditerranéens (CEFREM). Ses recherches sont orientées autour de l’étude qualitative et quantitative des apports fluviaux à la mer et le rôle de ces apports dans le cycle des matières.
Enseignant-chercheur à l'Université de Perpignan et au sein du laboratoire "Acteurs, Ressources et Territoires dans le Développement" (ART-Dev). Ses travaux de recherche s’inscrivent dans le champ de la Géographie sociale et l'un de ses axes de recherche porte sur l'étude de la vulnérabilité des agricultures méditerranéennes au changement climatique.
Doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication – Université Toulouse III Paul Sabatier - Centre d’Etude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir (CERTOP, UMR5044 CNRS). Son travail de recherche porte sur la fabrique sociale des risques environnementaux et sanitaires liés aux pollutions aux métaux lourds sur les territoires post miniers, et plus précisément sur l’étude des controverses en matière de santé environnementale et des perceptions que les habitants ont de la pollution et de ses effets.
Professeur des universités à Toulouse INP-ENSAT, DYNAFOR (agroécologie des paysages) et rattachée au CERTOP (SHS). Au laboratoire DYNAFOR (INRAE-INP), elle développe des projets de recherche visant la durabilité des sols, les changements de pratiques agricoles, l’agriculture urbaine (AU), la santé environnementale et l’alimentation durable. Elle a particulièrement développé les Sciences avec et pour la Société (entreprises ICPE, associations de jardiniers, agriculteurs...) et étroitement articulé ses recherches avec la formation.
Marieke Van lichtervelde est chercheuse pour l'IRD au sein du laboratoire de Géophysique et Environnement Toulouse (GET) où elle étudie la pétrologie magmatique, la minéralogie, métallogénie et géochimie.
Margot Munoz est chercheuse émérite minéralogiste pour le CNRS au sein du laboratoire de Géosciences Environnement Toulouse (GET)
Olivier Vanderhaeghe est géologue au sein du laboratoire de Géosciences Environnement Toulouse (GET) et Professeur à l'Université Toulouse 3 - Paul Sabatier.
Enseignant-chercheur à l'Université Toulouse 3 - Paul Sabatier et au sein du laboratoire d'aérologie de Toulouse (LAERO), François Gheusi est physicien spécialiste en météorologie et sur les pollutions atmosphériques.
Directrice de recherche émérite du CNRS, Catherine Jeandel est océanologue géochimiste au sein du Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS).
Laure Teulières est enseignante-chercheuse en histoire contemporaine à l'Université Toulouse 2 - Jean Jaurès et au sein du laboratoire France, Amériques, Espagne - Sociétés, Pouvoirs, Acteurs (FRAMESPA). Une partie de ses recherches portent sur l'histoire environnementale, en particulier à travers les discours, les sensibilités, les constructions idéologiques et la façon de faire récit de ces enjeux.
Nicola Gallai est professeur en sciences économiques à l'Ecole Nationale Supérieur de Formation de l'Enseignement Agricole (ENSFEA) et chercheur au sein du Laboratoire d'Etude et de Recherche sur l'Economie, les Politiques et les Systèmes Sociaux. Il est spécialiste en économie de l'environnement et des services écosystémiques.
Sylvia Becerra est chercheuse pour le CNRS au sein du laboratoire de Géosciences et Environnement de Toulouse (GET). Sociologue, elle s'intéresse aux vulnérabilités et dispositions sociales à vivre avec les contaminations environnementales et leurs effets sanitaires.
Marie Bal est enseignante-chercheuse au sein de l'université de Limoges et du laboratoire de Géographie de l'Environnement (GEODE) de Toulouse. Géographe, ses travaux de recherche portent surtout sur l'étude de l'évolution des paysages agro-pastoraux en lien avec les activités anthropiques et l'évolution du climat.