Intervenants
Intervenants

Laurea en physique de l’Université de Milan (Italie)
Docteur en Météorologie, Océanographie et Environnement de l’Université de Paris 6 (France).
(Prix de la Société météorologique de France pour la meilleure thèse de doctorat)
Chercheur postdoctoral à UCLA et MIT, USA.
Directeur de recherche au CNRS. Ancien responsable du groupe Variabilité climatique et depuis 2016 directeur adjoint du LMD.
Son principal domaine de recherche est la variabilité du climat aux latitudes moyennes, de l’échelle de temps intrasaisonnière à l’échelle décennale, plus particulièrement les événements climatiques extrêmes. Il étudie en particulier les épisodes de chaleur et de sécheresse, en analysant l’effet de la dynamique atmosphérique à grande échelle et des rétroactions physiques locales dans le contexte du changement climatique. Ses autres domaines d’intérêt vont de la théorie de la convection humide à la modélisation couplée de l’économie climatique et de l’écologie climatique.
Il enseigne deux cours de premier cycle à la PSL Research University et mène une intense activité de sensibilisation auprès des médias, de l’école et du grand public.

Maîtresse de conférences en économie à l’Université Paris-Est-Créteil, Diane Aubert est titulaire d’une thèse de doctorat de l’Ecole d’économie de Paris portant sur l’arbitrage entre l’efficacité et l’équité des politiques climatiques.
Elle dirige un master en économie de l’environnement et participe activement à la vulgarisation de travaux scientifiques sur le changement climatique.

Myriam Besson est doctorante en météorologie-climatologie au Laboratoire de Météorologie Dynamique. Sa thèse porte sur les cyclones arctiques et leur représentation dans les modèles de climat. Elle a par ailleurs obtenu l’an dernier l’agrégation de Sciences de la Vie – Sciences de la Terre et de l’Univers. Outre ce parcours académique, je consacre du temps à faire de la vulgarisation scientifique autour du changement climatique. Je suis par exemple animatrice de la Fresque du Climat et m’investis régulièrement dans des événements comme la Fête de la Science pour proposer des expériences sur le changement climatique au grand public. Il y a 4 ans, elle a créé avec deux amies de mon école GIEC’splique, un site de vulgarisation sur la thématique du changement climatique, également à destination du grand public

Climatologue et directeur de recherche du CNRS au Cerfacs, co-auteur du sixième rapport d’évaluation du GIEC "Les bases physiques du Climat" [2018-2023] et membre du Groupe National d’Appui et d’Expertise qui accompagne le programme de formation.
Ses recherches portent sur la compréhension de la fluctuation climatique et de sa prévisibilité aux échelles de temps mensuelles à multi décennales et l'influence humaine sur le climat.

Chercheuse au CNRS en sciences de l’atmosphère et du climat, le travail de Cathy Clerbaux consiste à développer des outils de surveillance de l’atmosphère et de son évolution : pics de pollution au-dessus des villes, grands feux qui font rage en été, cendres émises par les volcans qui menacent les avions, gaz à effet de serre qui s’accumulent, émissions d’ammoniac associées à l’agriculture intensive, évolution du trou dans la couche d’ozone, etc. Ces données obtenues par satellite permettent d’étudier l’impact de l’humain sur la planète.
Elle est médaillée d’argent du CNRS en 2021.

Professeure à l’université Paris Dauphine PSL, Anna Creti est directrice de la chaire économie du climat et de la chaire économie du gaz. Ses travaux de recherche incluent l’énergie, la finance verte, l’économie du climat et les réglementations environnementales.
Coéditrice de la revue Energy Economics, Anna Creti a de nombreuses publications dans les plus grandes revues économiques. Elle a reçu plusieurs prix pour ses recherches, dont le prix Nord-Sud du Conseil de l’Europe en tant qu’autrice principale des travaux sur l’énergie du réseau des experts méditerranéens sur le climat et le changement environnemental (MedECC) de l’Union pour la Méditerranée (2020) et le prix du meilleur ouvrage d’économie de l’énergie de l’Association des Economistes de l’Energie (2019).
Anna Creti est membre de plusieurs associations de recherche, dont l’association européenne des économistes de l’environnement et des ressources naturelles (EAERE), l’association internationale des économistes de l’énergie (IAEE). Elle a également été consultante pour la Banque Mondiale, la Commission Européenne et les Ministères de l’Industrie et de la Transition Energétique.

Patricia Crifo est Professeure d’économie à l’Ecole Polytechnique, membre du CREST (CNRS), et chercheure associée à CIRANO (Montréal, Ca). A l’Ecole Polytechnique elle est la directrice du Master Economics for smart cities and climate policy, et de l’IdR Finance Durable et Investissement Responsable (TSE-Ecole Polytechnique) et la directrice adjointe du centre interdisciplinaire Energy4Climate.
Spécialiste des questions de finance et développement durable, responsabilité sociale et environnementale des entreprise, gouvernance et organisation du travail, Patricia Crifo siège également dans plusieurs instances et comités d’experts sur le Développement Durable et l’ISR - notamment la Commission Climat et Finance Durable de l’ACPR (elle en est vice-présidente).
Docteure en Economie, ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de Paris Saclay, elle a été nominée au prix du Meilleur Jeune Économiste par Le Monde / Cercle des économistes en 2010, et a reçu le titre de Chevalier de l'Ordre National du Mérite en 2014, et le Prix du Meilleur Jeune Chercheur en 2002 à Lyon. Elle a commencé sa carrière en tant que chargée de recherches CNRS en 2005, et est devenue Professeure des Universités en 2006 (concours d’agrégation).

Philippe DROBINSKI est directeur de recherche au CNRS et professeur à l’École polytechnique, diplômé de l’École Centrale de Lille et de l’École Polytechnique. Ses recherches portent sur la variabilité et les tendances climatiques dans la région euro-méditerranéenne avec un intérêt particulier pour les ressources en eau et en énergie. Depuis 2016, il est directeur du Laboratoire de Météorologie Dynamique.
En 2019, il crée le centre interdisciplinaire Energy4Climate qu'il dirige depuis. Ce centre de recherche vise à répondre à la complexité systémique de la transition énergétique en lien avec le défi climatique.
Il est auteur de plus de 170 chapitres de livres et articles dans des revues internationales. Au sein du MedECC (GIEC méditerranéen), il a été auteur principal du chapitre sur la transition énergétique du 1er rapport d'évaluation sur les changements climatiques et environnementaux dans la région méditerranéenne et il coordonne actuellement la rédaction d'un rapport spécial sur le nexus eau-énergie-alimentation-écosystèmes. Il est corécipiendaire du prix Nord-Sud du Conseil de l'Europe décerné collectivement au MedECC en 2020. Depuis 2021, il coordonne au sein du GREC (groupe régional d’expertise sur le changement climatique et la transition écologique) francilien les travaux sur la transition énergétique. En 2023, il été élu membre de l'Institut Louis Bachelier sur la finance durable en soutien aux grandes transitions sociétales.
A l’École Polytechnique, il enseigne des cours de niveau master et cycle ingénieur sur le changement climatique et les énergies renouvelables et est responsable d'un programme de formation professionnel sur l'environnement et la maîtrise de l'énergie.

Leslie-Anne Duvic-Paoli est maîtresse de conférences à l'Ecole de droit de King's College London, et membre de son Centre sur le droit et la gouvernance du climat.
Ses travaux de recherche portent sur les obligations internationales des États en matière de protection de l'environnement, sur les implications juridiques mondiales de la transition vers les énergies propres et sur le rôle des assemblées citoyennes dans l'élaboration du droit climatique. Elle est l'auteure de The Prevention Principle in International Environmental Law (Cambridge University Press, 2018) et coéditrice du Research Handbook on Transnational Environmental Law (Edward Elgar, 2020). En 2021, elle était résidente à l'Institut d'études avancées de Paris, au titre de la Chaire « Grands changements sociétaux » de Sorbonne Université en partenariat avec l’Institut de la transition environnementale.

Laurence Eymard est directrice de recherches émérite au Laboratoire atmosphères et observations spatiales (LATMOS).
Spécialiste de la physique de l'atmosphère et de ses échanges avec l'océan, elle a travaillé principalement sur des mécanismes de variabilité et processus à différentes échelles, liant méthodologies satellitaires, observations in situ et exploitation de sorties de modèles. Depuis une dizaine d'années, elle développe des approches plus interdisciplinaires sur l'environnement urbain et la pollution atmosphérique.
Elle est membre du Groupe d'urbanisme écologique (GUE), et est impliquée dans des projets de sciences participatives.

Ingénieure de Recherches, experte en calcul scientifique et en modélisation du climat. Après quelques années dans les centres de calcul nationaux, Marie-Alice Foujols a travaillé plus de 25 ans à l’IPSL, en particulier sur son modèle de climat qui utilise les supercalculateurs les plus puissants. Depuis 2019, elle se consacre à la diffusion des connaissances en sciences du climat. Elle participe également à Labos 1point5, collectif du monde académique, qui travaille à mesurer et réduire l'empreinte des activités de recherche sur l’environnement.

Louis-Gaëtan Giraudet est Directeur de Recherche à l’Ecole des Ponts ParisTech et au Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (CIRED). Ses recherches portent sur l’évaluation des politiques de rénovation énergétique dans le secteur du logement, notamment MaPrimeRénov’, les certificats d’économies d’énergie, l’éco-prêt à taux zéro, la taxe carbone et les obligations de rénovation. Elles portent également sur le rôle de la climatisation dans l’adaptation au changement climatique en Europe et sur le continent africain. L.-G. Giraudet coordonne le développement de l’outil Res-IRF pour l’évaluation des politiques de rénovation énergétique. Il enseigne à l’Ecole des Ponts et à Sciences Po PSIA.

Hélène Guillemot est chercheuse au Centre Alexandre Koyré (CNRS) à Paris. Après des études de physique, elle a été journaliste scientifique puis a soutenu une thèse en histoire des sciences à l’EHESS sur la modélisation du climat en France. Ses recherches, avec une approche de STS (Science and Technology Studies) empruntant à l’histoire, à la sociologie et à l’anthropologie des sciences, portent sur les sciences du climat et sur les rapports entre science et politique dans la question du changement climatique.

Aglaé Jézéquel est ingénieure des ponts, des eaux et des forêts et climatologue au Laboratoire de Météorologie Dynamique. Son travail porte sur l'influence du changement climatique sur les événements météorologiques extrêmes (canicules, sécheresses, ...) en France et en Europe. Elle s'intéresse tout particulièrement à l'interface entre sciences et sociétés, aux manières de traduire des données scientifiques d'une façon intelligible pour des interlocuteurs engagés dans l'adaptation aux effets du changement climatique, et au lien entre impacts et aléas météorologiques. En parallèle de son travail de recherche, elle enseigne à l'École des Ponts et à l'École Normale Supérieure.

Directeur de recherches, précurseur des travaux sur le réchauffement climatique
Il fut ingénieur de recherche puis directeur de recherches au CEA de Saclay. En 1987, il a publié avec Claude Lorius la première étude établissant formellement le lien entre concentration de CO2 dans l'atmosphère et réchauffement climatique. De 2001 à 2008, il a dirigé l'Institut Pierre-Simon Laplace. Il a publié plus de 400 articles, dont environ 300 dans des publications internationales. Il est le lauréat de nombreuses distinctions scientifiques, parmi lesquelles la médaille d'or du CNRS en 2002 conjointement avec Claude Lorius, et le Prix Vetlese – considéré comme le Prix Nobel dans le domaine des sciences de la terre – en 2012 avec Susan Solomon.
Engagé pour le climat
En décembre 2017, il a lancé une campagne visant à soutenir un traité européen destiné à trouver des financements pérennes de la transition énergétique. Il est intervenu publiquement de nombreuses fois pour soutenir cette campagne, ainsi que devant les représentants politiques, sociaux et environnementaux. Il est à l'origine de la campagne du « Pacte Finance Climat » signé depuis par plus de cent cinquante personnalités, porté par l'association Agir pour le climat dont il est président d'honneur.
Jean Jouzel a principalement travaillé sur la reconstitution des climats passés à partir de l'étude des glaces de l'Antarctique et du Groenland. Il a contribué aux rapports du GIEC, dont il a été vice-président du groupe de travail scientifique de 2002 à 2015. Il s'est imposé progressivement en France comme une figure médiatique de la lutte contre le réchauffement climatique.

Franck Lecocq, IGPEF, est chercheur senior en économie à AgroParisTech et directeur du Centre International de Recherche sur l'Environnement et le Développement. Ses travaux portent sur l'économie du changement climatique et les liens entre lutte contre le changement climatique et développement. Franck Lecocq a été auteur des 4ème et 5ème rapports du GIEC, et auteur coordinateur du 6ème.

Ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts, Sylvain Mailler est en poste à l’ENPC (Laboratoire de Météorologie Dynamique) depuis 2012, après une thèse sur le climat en extrême-orient réalisée dans le même laboratoire (2007-2010).
Actuellement, il se consacre à l’étude de la composition de l’atmosphère et de la qualité de l’air, en particulier dans le cadre du développement d’un modèle de chimie-transport (CHIMERE) utilisé pour les prévisions opérationnelles que la qualité de l’air, de l’échelle continentale à l’échelle régionale. Son travail se situe à l’interface entre les processus physiques (radiation, dynamique des particules, panaches volcaniques) et leur représentation numérique.
Il enseigne également la composition atmosphérique à l’École Polytechnique depuis 2017.

Laure Manach est doctorante en sociologie au CNRS, rattachée au Centre Alexandre Koyré (École des hautes études en sciences sociales) et au LESSEM (Université Grenoble-Alpes). A la croisée de la sociologie des sciences et de la sociologie de l’environnement, ses travaux de recherche portent sur les politiques du changement climatique, et en particulier sur les débats et controverses qui entourent le stockage du CO2 dans les sols. Elle enseigne également la sociologie de l’environnement à l’Université d’Évry-Paris-Saclay et la sociologie des sciences à Sciences Po.

Jan Polcher est directeur de recherche au CNRS. Il s'intéresse principalement à la modélisation climatique du cycle de l'eau et en particulier aux processus continentaux et à leurs interactions avec l'atmosphère. Il a été l'un des membres fondateurs du modèle de surface ORCHIDEE qui représente les surfaces continentales dans le modèle du système terre de l’Institut Pierre-Simon Laplace. Il travaille actuellement sur le cycle de l'eau de la Méditerranée et en particulier sur l'impact de l'utilisation de l'eau par l'homme sur le climat régional.
À cette fin, il dirige l'équipe qui développe l'infrastructure de modélisation régionale de l'Institut Pierre-Simon Laplace. Il a fondé le groupe "Global Land/Atmosphere System Study" du programme GEWEX et a coordonné la communauté internationale de modélisation des surfaces continentales de 2000 à 2004. Il est actuellement le co-président du programme GEWEX et coordonne la recherche sur le cycle de l’eau pour le Programme Mondial de Recherches sur le Climat.
Depuis deux ans, Jan Polcher enseigne l’hydrologie à l’Ecole Polytechnique. Au cours de sa carrière il a coordonné plusieurs projets de recherche, notamment le projet AMMA financé par l'UE, qui a rassemblé plus de 60 partenaires d'Europe et d'Afrique. Jan Polcher a supervisé ou co-supervisé 17 thèses de doctorat et est l'auteur ou le coauteur de plus de 140 articles.

Philippe Quirion est économiste, directeur de recherches au CNRS, affecté au Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (CIRED). Il a publié plus de 60 articles dans des revues à comité de lecture, dans les domaines de l'économie, de l'énergie, de la santé publique et de la climatologie appliquée. Il a travaillé en particulier sur la modélisation des systèmes énergétiques, les politiques climatiques, les conséquences de la transition énergétique sur l’emploi, le choix des modes de transports et l’impact du climat en matière d’agriculture.
Il préside également le Réseau Action Climat France, qui regroupe 27 associations nationales de lutte contre le changement climatique et constitue la branche française du Climate Action Network.

Gilles Ramstein est Directeur de Recherche au LSCE. C'est un expert sur les questions du climat passé, présent et futur. Il a édité plusieurs livres de vulgarisation sur le climat, comme "Voyage à travers les climats de la Terre" (2015) paru chez Odile Jacob, et plus récemment "Le Climat en 100 Questions" (2020) aux éditions Tallandier avec Sylvestre Huet. Il a également coordonné chez Springer Verlag l'édition en 2 volumes "Paleoclimatology" (2020) avec plus de 50 auteurs. Sa spécialité est la modélisation du climat, essentiellement pour les périodes passées mais également sur les aspects santé et dispersion de maladies vectorielles pour le 21ème siècle. Il anime aussi un podcast "Le climat en Questions" (https://audioblog.arteradio.com/blog/159187/le-climat-en-questions) sur les questions climatiques au sens large, avec 50 épisodes qui sont déjà réalisés. Il a également été à l'origine et s'est beaucoup impliqué dans la formation des journalistes à travers le Master 2 en ligne "Climat et Médias" (https://esj-lille.fr/formations-a-distance/filiere-climat-et-medias/).

Maîtresse de conférences à l’Ecole Normale Supérieure, Magali Reghezza-Zitt est actuellement en détachement pour une durée de 3 ans à la Cour des Comptes.
Docteure habilitée à diriger des recherches en géographie, ancien membre du Haut Conseil pour le Climat, elle est spécialiste de prévention et de gestion des risques et des crises. Ses recherches ont porté sur la vulnérabilité et la résilience urbaine et métropolitaine aux catastrophes et sur l’adaptation au changement climatique. Elle a également étudié la culture du risque et les capacités individuelles et collectives à faire face.

Johanne Trotin est doctorante en économie de l’environnement au CREST
(Ecole Polytechnique), avec la chaire de recherche Energy4Climate. Ses
travaux de thèse portent sur les comportements pro-environnementaux
individuels.
Elle est diplômée d’HEC Paris (master grande école) et de l’Institut Polytechnique de Paris (master en économie).

Jean-Paul Vanderlinden est professeur d'économie écologique et d'études de l’environnement. Sa focale actuelle porte les risques terminaux locaux en tant qu’analogue du risque existentiel. Il étudie empiriquement, avec des groupes humains confrontés à des risques terminaux locaux, les manifestations d’une éthique profane en situation de bouleversement environnementaux, économique ou sociaux menaçant la façon d’être au monde de ces groupes humains. Le professeur Vanderlinden s'est engagé, au cours des 20 dernières années, dans des activités de recherche sur l'adaptation au changement climatique en tant que domaine thématique clé. Il a travaillé et travaille avec les communautés locales, analysant l'impact que le changement climatique a ou aura potentiellement sur leur vie quotidienne. Il mène également des recherches sur la dimension épistémique et éthique du travail inter et transdisciplinaire.

Chercheur en économie du changement climatique à l’École des Ponts ParisTech et au Centre International de recherche sur l’environnement et le développement (CIRED).
Ses recherches et ses écrits explorent les politiques urbaines environnementales, et en particulier les stratégies d’adaptation pour réduire notre vulnérabilité aux impacts du changement climatique dans les villes.
Il est professeur sur le changement climatique et les politiques d’adaptation à l’École des Ponts ParisTech, Sciences Po Paris, donne régulièrement des conférences à l’École Nationale de la Météorologie et Agroparistech.
Il a été été membre adjoint du conseil d’administration de l’École des Ponts ParisTech et membre du conseil scientifique du Groupement régional des experts sur le climat d’île de France (GREC Île de France).

Climatologue, Directrice de Recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD)
Françoise Vimeux est directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement. Elle travaille au Laboratoire HydroSciences Montpellier et au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement.
Ses premiers travaux de recherche portaient sur la compréhension de l’évolution et de la variabilité passée de notre climat dans les régions polaires et tropicales à partir de l’exploitation des archives glaciaires en Antarctique et en Amérique du Sud. Souhaitant se rapprocher des enjeux actuels face au changement climatique, Françoise Vimeux a orienté ses recherches sur le cycle de l’eau dans les régions tropicales. En particulier, elle étudie les phénomènes pluvieux, comme les orages et les cyclones, avec l’objectif d’améliorer la fiabilité des projections de changement des pluies au cours du 21ème siècle dans des régions telles que le Sahel, l’Amazonie, les Andes et les Outre-mer français.
Françoise Vimeux est auteur d’une petite centaine de publications. Elle a coordonné un grand nombre de projets scientifiques nationaux et internationaux et ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix. Jusqu’en 2020, Françoise Vimeux a présidé le programme national inter-organisme dédié aux sciences du climat, de l’atmosphère et de l’océan qui soutient des projets de recherche dans les laboratoires français. Françoise Vimeux est aussi très active dans la diffusion des connaissances scientifiques sur le changement climatique auprès du grand public et dans les médias.