Intervenants
Intervenants

Professeur émérite à Sorbonne Université où il a enseigné l'écologie générale, l’écologie fonctionnelle et la biogéochimie, Luc Abbadie a créé et géré plusieurs formations de niveau licence et master à caractère pluridisciplinaire. Il a conduit des travaux de recherche sur les cycles du carbone et de l’azote et sur le fonctionnement des sols et des écosystèmes, dans la zone tropicale comme dans la zone tempérée. Il a initié de nombreux travaux interdisciplinaires dans le domaine de l'environnement et des applications de l’écologie pour la gestion durable de la biodiversité, des ressources naturelles et des écosystèmes (ingénierie écologique) et a piloté un ensemble de recherches en écologie urbaine.
Il a été directeur scientifique adjoint à l’Institut écologie et environnement du CNRS, Président du conseil scientifique du Museum National d’Histoire Naturelle et Directeur de l’Institut de la Transition Environnementale de Sorbonne Université. Il est actuellement membre du bureau du GREC francilien (Groupe de recherche et d’expertise sur le climat et la transition écologique en Ile de France) et vice-président du conseil scientifique de l’Office français de la biodiversité.
Il est coprésident du Groupe National d’Appui et d’Expertise du projet de formation des agents de la fonction publique à la transition écologique.


Chargé de recherche en philosophie au CNRS au sein du laboratoire IEES-Paris à Sorbonne Université, Rémi Beau est spécialiste de philosophie de l’environnement. Il travaille sur les enjeux éthiques et politiques des relations entre les humains et la nature. Il mène des travaux de recherche sur les concepts et les représentations qui orientent les pratiques de gestion et de protection de la nature, mais aussi la transformation des pratiques agricoles. Il pilote également un projet de recherche sur la formation à la transition écologique et sociale dans l’enseignement supérieur, qui a notamment abouti à la publication du Manuel de la Grande Transition (Liens qui libèrent, 2020), en co-direction avec Cécile Renouard, Christophe Goupil et Christian Koenig.
Il est membre de plusieurs conseils scientifiques d’espaces protégés (Parc National de Port Cros, Parc des Calanques, Parc naturel régional des Baronnies Provençales, Conservatoire du littoral). Il est aussi membre du comité éthique du Muséum National d’Histoire Naturelle, du Comité National de la Biodiversité et du Groupe National d’Appui et d’Expertise du projet de formation des agents de la fonction publique à la transition écologique.
Il a notamment publié Éthique de la nature ordinaire. Recherches philosophiques dans les champs, les friches et les jardins (Presses de la Sorbonne, 2017) et co-dirigé avec Catherine Larrère l’ouvrage Penser l’Anthropocène (Presses de Science Po, 2018).

Bertrand Bed'Hom est vétérinaire et généticien, professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) de Paris. Il mène des recherches sur l'évolution de l'organisation des génomes chez les animaux et est en charge de l'ensemble de collections Ressources Biologiques Cellules vivantes du MNHN. Il est par ailleurs membre du comité d'éthique de l'INSERM.

Jérôme Belliard est titulaire d’une thèse de doctorat de l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6) soutenue en 1994 et consacrée aux communautés de poissons du bassin de la Seine. Il a ensuite travaillé dans plusieurs établissements sous tutelle du ministère chargé de l’environnement autour du suivi de la qualité chimique et écologique des cours d’eau. Il a rejoint le domaine de la recherche publique en 2006 et est actuellement ingénieur de recherche au sein de l’INRAE dans l’unité HYCAR [Hydrosystèmes Continentaux Anthropisés – Ressources, Risques, Restauration]. Ses thématiques de recherche sont centrées autour de l’écologie des cours d’eau et des communautés vivantes qu’ils abritent. Plus spécifiquement ses travaux actuels portent sur l’impact des activités humaines sur les communautés en particulier de poissons, la bio indication, la restauration des écosystèmes fluviaux et l’utilisation de données historiques pour reconstituer les trajectoires à long terme des écosystèmes fluviaux.
Jerome.belliard@inrae.fr

Lucie Bittner est maîtresse de conférences, elle enseigne à Sorbonne Université et mène des recherches sur l’écologie et l’évolution des micro-organismes au Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) de Paris. Avec des méthodes bioinformatiques et biostatistiques, elle étudie la biodiversité des écosystèmes, et questionne leurs résiliences et leur(s) devenir(s) face au changement climatique.
Elle est membre de l’Institut Universitaire de France, et membre du comité scientifique territorial (Ile-de-France, Hauts-de-France et Normandie) du projet de formation des cadres supérieurs de la fonction publique à la transition écologique.

Ingénieure en chef des ponts, des eaux et des forêts et chercheuse à l’INRAE, Gabrielle Bouleau est initialement agronome et hydraulicienne. Elle a ensuite rejoint le monde académique en faisant une thèse sur la construction et les usages des indicateurs dans la Directive-cadre sur l'eau. Ses travaux de recherche portent sur les interactions science-société, sur les questions de justice et de controverse. Elle est spécialiste des politiques de l’eau et des confits sur l’eau, ainsi que des questions de comportements, de pratiques et de leviers d’action de la décision.
Elle est membre du comité scientifique territorial (Ile-de-France, Hauts-de-France et Normandie) du projet de formation des cadres supérieurs de la fonction publique à la transition écologique.
Elle prendra la direction du PIREN-Seine en 2025.

Jean-Christophe Bureau est professeur d'économie à AgroParisTech et travaille sur les questions de commerce international dans le domaine de l'agriculture et de l'environnement. Il est chercheur associé au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII).
Il dirige l'Unité Mixte de Recherche en Économie publique (UMR INRA 210). Il travaille régulièrement pour le Parlement Européen, et d'autres organisations internationales comme l'Organisation de l'Agriculture et de l'Alimentation (FAO), la Banque Mondiale et la Commission européenne. Il coordonne le master d'économie de l'environnement, de l'énergie et des transports de l'Université Paris-Saclay.
Il a travaillé successivement au Département d'économie de l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), à l'Organisation de Coopération pour le Développement Économique (OCDE), à l'Economic Research Service de l'US Department of Agriculture, à Trinity College Dublin et à Iowa State University. Il a été membre de la cellule permanente du Conseil d'analyse économique du Premier ministre de 2002 à 2004.

Au cours de ses études universitaires, elle se passionne pour les transformations du Vivant. Sa thèse porte sur la modélisation mathématique de l’évolution des caractères complexes. Elle participe ensuite à des études sur les critères de propriété intellectuelle de variétés de plantes. En 1996, elle est recrutée maîtresse de conférences à AgroParisTech et enseigne la génétique et l’amélioration des plantes. En 2006, elle devient professeure de l’Université Paris-Sud et développe des méthodes pédagogiques pour l’enseignement des biomathématiques et de la diversité du monde vivant. Ses recherches portent sur les mécanismes de l’évolution permettant d’expliquer l‘adaptation des plantes à de nouveaux environnement et comprennent une expérience de sélection sur des lignées de maïs menée depuis 1996 sur le Plateau de Saclay. Depuis janvier 2020, elle dirige l’unité mixte de recherche « Génétique Quantitative et Evolution – Le Moulon » dont une partie des programmes de recherche visent aujourd’hui à mobiliser la diversité des plantes cultivées pour la transition agroécologique.

Frédéric Ducarme est normalien et docteur en écologie et en philosophie. Il est chercheur et enseigne dans ces deux disciplines, et notamment à leur intersection : la philosophie environnementale. Chercheur associé au CESCO (le laboratoire d'écologie du Muséum National d'Histoire Naturelle), il exerce également à Sciences-Po comme enseignant en philosophie environnementale et y coordonne la Chaire Outre-Mer. Ses recherches portent entre autres sur les représentations de la nature et la place de la biodiversité dans la transition écologique.

Ingénieure diplômée de l’École polytechnique, Margaux a réalisé un master de spécialisation en biotechnologies à l’université de Cambridge au Royaume-Uni.
Après avoir travaillé pendant près d’un an à l’ADEME en tant qu’ingénieure biomasse énergie, elle a intégré la direction Mesure d'Empreinte chez CDC Biodiversité en septembre 2021, réalisant des évaluations d’empreinte sur la biodiversité pour des entreprises avec l’outil GBS et des développements de l’outil.
Depuis juillet 2022, elle réalise un doctorat CIFRE, co-encadré par Vincent Martinet (INRAE, France) et Aafke Schipper (Radboud University, Pays-Bas), visant à mesurer et à comptabiliser plus précisément les pertes et les gains d’intégrité écologique de cause anthropique.

Écologue au Centre d’Ecologie et des Sciences de la Conservation (Muséum national d’Histoire naturelle) et à l’Office Français de la Biodiversité, Benoît Fontaine travaille sur l’évaluation de la crise de la biodiversité, à travers deux approches : la mesure de la crise d’extinction par le prisme des espèces peu ou pas connues, et le suivi des espèces communes par les sciences participatives.

Enseignant-chercheur à l’Université Paris-Est Créteil et à l’Institut d’Écologie et des Sciences de l’Environnement de Paris depuis 2019, Yoan Fourcade étudie les mécanismes responsables de la distribution spatiale de la biodiversité, notamment sous l’impact des pressions anthropiques telles que le changement climatique, la fragmentation des paysages et les invasions biologiques.
Il a soutenu une thèse à l'Université d'Angers en 2014, puis a travaillé comme chercheur postdoctoral à l'Université suédoise des sciences agricoles à Uppsala, en Suède.
Il enseigne les statistiques et l’écologie à l’université, et pilote une formation de niveau licence en sciences de l’environnement.

Fanny Guillet est sociologue au CNRS. Elle mène ses recherches au sein du Centre d’écologie et des sciences de la conservation (CESCO).
Spécialiste de l'action publique environnementale, elle étudie les politiques d'écologisation de l’aménagement du territoire. Elle s’intéresse à des objets tels que les documents de planification des territoires, les outils de protection d’espaces, les procédures d’évaluation environnementale, qu’elle aborde en articulant les enjeux institutionnels, organisationnels et du rôle de l’expertise.

Solange Haas est doctorante à l’université Panthéon-Sorbonne en épistémologie de l’écologie. Après un master de logique et philosophie des sciences, elle s’oriente vers un doctorat co-dirigé entre l’IHPST (institut d’histoire et de la philosophie des sciences - Paris) et le CEFE (centre d’écologie fonctionnelle et évolutive - Montpellier). Ses travaux portent sur la nature des prédictions d’écologie et de biologie de la conservation à destination d’une prise de décision publique. Elle a travaillé pour la FRB (fondation pour la recherche sur la biodiversité) au pôle science-société.

Malo Mofakhami est chercheur en sciences économiques, maître de conférences à l’Université Sorbonne Paris Nord au CEPN et affilié au Centre d’étude de l’emploi et du travail (CEET) du CNAM.
Il a soutenu sa thèse de doctorat en 2019 (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne) sur les relations entre emploi et innovation. Ses travaux portent sur les transformations du travail, en particulier le rôle des nouvelles technologies et des transitions environnementales dans les mutations du travail et de l’emploi. Ses travaux s’inscrivent dans des projets interdisciplinaires visant notamment à comprendre les nouvelles contraintes environnementales, technologiques et institutionnelles auxquelles fait face le travail. Il est également très investi dans les projets de médiation scientifique et de diffusion des travaux académiques, comme l’illustre, par exemple, la participation à l’ouvrage collectif « Que sait-on du travail » (Presses de Sciences Po).

Adrien Perrard est enseignant-chercheur à l’Université Paris Cité et à l’Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement de Paris.
Il a fait sa thèse sur la biologie et l’évolution des frelons au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, puis il est parti deux ans à New York pour étudier l’évolution des guêpes communes à l’American Museum of Natural History. Il est ensuite revenu à Paris pour analyser le mimétisme entre abeilles et guêpes au Centre d’Ecologie et des Sciences de la Conservation.
Aujourd’hui, il enseigne l'écologie et l'entomologie à l'Université Paris Cité et poursuit sa recherche sur les abeilles sauvages. Sa recherche se focalise sur l’implémentation des nouvelles technologies, dont le barcode ADN et l’intelligence artificielle, pour étudier la diversité et les dynamiques des abeilles sauvages, notamment dans le cadre de l’élaboration de la liste rouge des abeilles de France et du suivi des pollinisateurs à l’échelle européenne.

Hélène Soubelet est docteur vétérinaire, diplômée d’études approfondies en pathologie végétale. Elle a été nommée chevalier de la légion d’honneur en décembre 2019.
Elle entame sa carrière en 1998 en tant que chef de service à la direction départementale des services vétérinaires du Puy-de Dôme puis, cinq ans après, de la Sarthe.
Trois ans plus tard, elle rejoint le laboratoire national de protection des végétaux où elle est en charge, au niveau national, du pôle mise au point de méthodes de détection et d’identification des organismes nuisibles aux végétaux.
En 2010, elle intègre le ministère de l’Environnement au poste d’adjointe au chef de bureau biotechnologies et agriculture puis devient chef de la mission Biodiversité et gestion durable des milieux de la direction de la recherche de ce ministère.
Depuis
le 1er avril 2017, Hélène Soubelet a pris la direction générale de la
Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB).

