Loïc Assaud est Maître de Conférences, Habilité à Diriger des Recherches, à l’Université Paris-Saclay depuis 2015, au sein de l’Institut de Chimie Moléculaire et des Matériaux d’Orsay. Il est titulaire d’un doctorat en Sciences des Matériaux d’Aix-Marseille Université (2013). Pendant la préparation de son doctorat il a effectué un séjour de Recherche à l’Université d’Ottawa, Canada (2012). Il a ensuite poursuivi ses études postdoctorales à l’Université d’Erlangen-Nuremberg, Allemagne, (2014) et à l’Institut National Polytechnique de Toulouse (2015). Ses thématiques de Recherche portent sur l’électrochimie des matériaux pour le stockage et la conversion de l’énergie, en particulier l’électrolyse de l’eau pour la production d’hydrogène et l’étude de batteries lithium-ion. Il effectue des enseignements au sein du Master Energie. Il a également coordonné la mise en place du MOOC international MOMENTOM (MOlecules and Materials for the ENergy of TOMorrow).
Depuis 2021, il dirige l’Institut de l’Energie Soutenable de l’Université Paris-Saclay.

Après une expérience en conseil agricole et expérimentation, Rémy Ballot a rejoint l’INRAE en 2010 en tant qu’ingénieur de recherche pour travailler sur la conception et l’évaluation de systèmes de culture innovants.

Au sein de l’UMR Agronomie (Palaiseau), il mène aujourd’hui des activités d’aide à la décision publique pour la transition agroécologique. À l’échelle nationale, ces activités consistent à valoriser des données publiques pour poser des repères sur les pratiques agricoles et leurs évolutions. À l’échelle de territoires agricoles, il accompagne des démarches de concertation qui mobilisent la simulation de scénarios prospectifs pour la formulation de projets multi-acteurs et multi-enjeux (eau, alimentation, climat…).

Bernard Barraqué est ingénieur civil des Mines et urbaniste diplômé de Harvard, consultant en environnement urbain puis chercheur CNRS à partir de 1988. Depuis décembre 2013, il est directeur de recherches émérite au CNRS, et spécialiste des politiques de l’eau des pays européens : celles des ressources, celles des services publics, et celles visant l’articulation entre les deux. Il est rattaché au CIRED (Centre International de Recherches sur l’Environnement et le Développement), et continue de réfléchir à la gouvernance de la ressource en eau en tant que bien commun, et au type de financement correspondant souhaité, qui devrait être différent des factures et des impôts.

Hélène Blanchoud est biogéochimiste spécialisée dans la dynamique des micropolluants dans les bassins versants.

Ses recherches se sont orientées principalement vers la compréhension du transfert des pesticides dans le système sol - (nappe) - rivière en privilégiant les relations usage - impact.

Afin d'identifier les pratiques à risque et de comprendre les processus qui y sont associés, sa démarche est d'adapter l'échelle d'étude à un usage considéré. Ceci lui a notamment permis de pointer du doigt les usages urbains pour le désherbage des voiries dans la contamination des rivières d'Ile de France par le glyphosate, mais aussi de démontrer les variations infra et pluri-annuelles de la contamination en lien avec les relations nappe-rivière et le calendrier des applications des agriculteurs.

L'intégration de ces connaissances dans une chaîne de modélisation permet d'allier la composante biogéochimique à l'hydrologie (Mines ParisTech) et l'agronomie (INRAE) pour évaluer la persistance globale des pesticides dans les grands bassins versants.

Ingénieure en chef des ponts, des eaux et des forêts et chercheuse à l’INRAE, Gabrielle Bouleau est initialement agronome et hydraulicienne. Elle a ensuite rejoint le monde académique en faisant une thèse sur la construction et les usages des indicateurs dans la Directive-cadre sur l'eau. Ses travaux de recherche portent sur les interactions science-société, sur les questions de justice et de controverse. Elle est spécialiste des politiques de l’eau et des confits sur l’eau, ainsi que des questions de comportements, de pratiques et de leviers d’action de la décision.

Elle est membre du comité scientifique territorial (Ile-de-France, Hauts-de-France et Normandie) du projet de formation des cadres supérieurs de la fonction publique à la transition écologique.

Elle prendra la direction du PIREN-Seine en 2025.

Emmanuelle Deleporte, élève de l'Ecole Normale Supérieure Paris (ENS Paris) de 1986 à 1990, a obtenu son doctorat en physique en 1992 pour ses travaux réalisés au Laboratoire Pierre Aigrain (LPA). Après sa thèse, elle a été Maître de Conférences au Département de Physique de l'ENS Paris et a continué ses recherches au LPA, où elle a acquis une solide expérience sur les propriétés optiques des hétérostructures semiconductrices inorganiques II-VI et III-V. 

Elle est professeure à l'ENS Paris-Saclay depuis 2002 et effectue ses recherches au sein du laboratoire LuMIn (Lumière, Matière et Interfaces). Elle a fondé une équipe de recherche multidisciplinaire, composée de physiciens et de chimistes, qui étudie les propriétés optiques des pérovskites hybrides halogénées pour l’opto-électronique, aussi bien dans le contexte du photovoltaïque que dans celui de l’émission de lumière. Les principales thématiques abordées concernent les effets de confinement à l’échelle nanométrique, les propriétés excitoniques, les mécanismes de relaxation des porteurs de charge, les transferts d'énergie et/ou de charges, l'interaction lumière-matière dans des cavités optiques contenant les pérovskites. 

Depuis 2017, elle est directrice du Groupement de Recherche du CNRS HPERO « Halide Perovskites ».

Philippe DROBINSKI est directeur de recherche au CNRS et professeur à l’École polytechnique, diplômé de l’École Centrale de Lille et de l’École Polytechnique. Ses recherches portent sur la variabilité et les tendances climatiques dans la région euro-méditerranéenne avec un intérêt particulier pour les ressources en eau et en énergie. Depuis 2016, il est directeur du Laboratoire de Météorologie Dynamique.

En 2019, il crée le centre interdisciplinaire Energy4Climate qu'il dirige depuis. Ce centre de recherche vise à répondre à la complexité systémique de la transition énergétique en lien avec le défi climatique.

Il est auteur de plus de 170 chapitres de livres et articles dans des revues internationales. Au sein du MedECC (GIEC méditerranéen), il a été auteur principal du chapitre sur la transition énergétique du 1er rapport d'évaluation sur les changements climatiques et environnementaux dans la région méditerranéenne et il coordonne actuellement la rédaction d'un rapport spécial sur le nexus eau-énergie-alimentation-écosystèmes. Il est corécipiendaire du prix Nord-Sud du Conseil de l'Europe décerné collectivement au MedECC en 2020. Depuis 2021, il coordonne au sein du GREC (groupe régional d’expertise sur le changement climatique et la transition écologique) francilien les travaux sur la transition énergétique. En 2023, il été élu membre de l'Institut Louis Bachelier sur la finance durable en soutien aux grandes transitions sociétales.

A l’École Polytechnique, il enseigne des cours de niveau master et cycle ingénieur sur le changement climatique et les énergies renouvelables et est responsable d'un programme de formation professionnel sur l'environnement et la maîtrise de l'énergie.

Marie-Anne Dujarier est sociologue, professeure à l'Université Paris Cité dans l'UHR IHSS, et chercheure rattachée au laboratoire de changement social et politique (LCSP).

Ses enquêtes, dans les organisations publiques et privées, portent sur la manière dont notre société, par ses institutions centrales que sont l'emploi, le management et la consommation, encadre l'activité humaine; dans quelle mesure et à quelles conditions, les hommes et les femmes peuvent y construire une action sensée, favorable à leur santé.

Elle montre aussi que le sens du travail dans le contexte actuel d'effondrement des écosystèmes et mis en question en nous et entre nous, au point de questionner le périmètre de l'institution qui porte son nom.

Auteure d'une dizaine ouvrages remarqués, elle a récemment publié Troubles dans le travail. Sociologie d'une catégorie de pensée (PUF, 2021, Lauréat du Prix Le Monde /Sces Po) et Idées reçues sur le travail (Le Cavalier Bleu, 2023).

Tanguy Fardet est chercheur en sciences de l'environnement à l’École des Ponts ParisTech. Il mène ses recherches au sein du Laboratoire Eau Environnement Systèmes Urbains (LEESU).

Son travail sur les flux de nutriments et de carbone au sein des systèmes urbains et agricoles a pour objectif de déterminer comment arriver à une économie circulaire des matières organiques.

Emmanuel Ferrand est enseignant-chercheur en mathématiques à Sorbonne Université. 

Il s'intéresse aux aspects systémiques et aux questions afférentes de modélisation mathématique, et est impliqué dans la mise en place d'enseignements sur la transition écologique à divers niveaux du cursus universitaire.

Responsable du projet Aqui-FR qui vise à permettre un suivi et une prévision de la ressource en eau souterraine en France ainsi qu’à faciliter les études d’impact du changement climatique. Pour cela, Aqui-FR se base sur les applications hydrogéologiques existantes.  

 Présidente du conseil scientifique du comité de bassin Seine Normandie.

Membre du comité national de l'eau

Enseignant-chercheur en histoire contemporaine à l'université de Paris-Saclay (UVSQ), Steve Hagimont travaille sur les questions d'aménagement du territoire, de mobilisations sociales autour de l'environnement et de protection de la nature. 

Il est engagé dans des collectifs universitaires de recherche et de diffusion sur les enjeux écologiques, à l'exemple de l'Ecopolien, et participe au développement du courant d'histoire environnementale en France. Ce courant cherche à comprendre l'évolution des interrelations entre les organisations humaines et les milieux. Il vise aussi à mesurer la mobilisation de matériaux, d'énergies, d'organismes au cœur du fonctionnement des sociétés.

Docteure de l’École des Mines de Paris et experte reconnue en adaptation climatique, Emma Haziza est une chercheuse et entrepreneure française œuvrant activement au développement de stratégies pour renforcer les capacités des populations et des territoires à mieux anticiper, prévenir et faire face aux extrêmes climatiques.

Pionnière française sur la résilience territoriale, Emma a développé une longue expérience opérationnelle dans le suivi des phénomènes hydro-météorologiques extrêmes en collaborant étroitement au sein de cellules de crises, elle enseigne également depuis 2001 au sein d’écoles d’ingénieurs (École des mines de Paris, engref, université Montpellier 2, ENTPE) sur la vulnérabilité territoriale et plus récemment au sein de Business school (HEC, ESSEC, Paris Dauphine) les enjeux géostratégiques de l’Eau. 

Animée par une vision stratégique pour la gestion optimisée des risques territoriaux, Emma Haziza fonde dès 2010 un écosystème dédié à l’adaptation climatique et la résilience. Comprenant un centre de recherche-action, une association dédiée à la sensibilisation en milieu scolaire et plus récemment une start-up axée sur la data, Emma ne cesse de chercher à apporter des solutions tangibles face aux défis climatiques de ce siècle.Voix de l'eau en France, 

Emma Haziza est aujourd’hui une des personnalités les plus influentes en France et en Europe pour permettre une prise de conscience des enjeux liés à la ressource et eau et la gestion des risques naturels.

Sa couverture médiatique forte sur ces sujets et son engagement constant dans la sensibilisation du grand public et des décideurs en font une figure emblématique portant les sujets de la préservation des cycles de l’eau planétaire.Membre du conseil scientifique de la planification écologique du ministère de la transformation et de la fonction publiques, du conseil scientifique de l’UNICEF et administratrice d'Eau de Paris, elle partage son expertise auprès d’un large public pour engager à l’action.

Pascal Maugis est chercheur au laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE). Il étudie la gestion quantitative de l’eau, la modélisation du changement climatique et de ses impacts, notamment en lien avec les processus à l'interface sol-végétation-atmosphère (hydrologie de surface et souterraine, la modélisation numérique et le suivi expérimental), et l'adaptation au changement climatique. A cette fin, il codéveloppe actuellement un outil d'aide à la décision pour diagnostiquer les usages de l'eau, leur vulnérabilité et leur potentiel d'adaptation.

Il a été expert à l'Office Français pour la Biodiversité (2009-2012), en étant étroitement impliqué dans les concertations de haut niveau entre porteurs d'enjeux sur la gestion quantitative de l'eau en situation de stress hydrique à l'échelle des bassins versants et dans un contexte d'adaptation.
Il a développé une réflexion soutenue sur l'expertise et la prise de décision lorsque les incertitudes sont importantes, à l'interface avec les Sciences Humaines et Sociales, notamment sur les scénarios de montée du niveau marin et la vulnérabilité des territoires littoraux.

Enseignant-chercheur à l’université Paris-Saclay – UVSQ, Patrick Schembri réalise ses activités de recherche au sein du centre de recherche Interdisciplinaire CEARC (Cultures, Environnements, Arctique, Représentations, Climat) de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Il est directeur adjoint de l'Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (URA CNRS-UVSQ). Il est membre du comité de pilotage de l'Institut de l'Énergie Soutenable Paris-Saclay (IES-PS) de l’université Paris-Saclay. Il est également membre du Club Climat Énergie de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Ses travaux de recherche contribuent à la compréhension des liens complexes entre l'économie et l'environnement, en abordant notamment des enjeux contemporains tels que la transition énergétique et la crise énergétique. Il a participé à plusieurs programmes de recherche nationaux et européens concernant l'agriculture durable et la qualité de l'eau, le climat et la politique fiscale à l’échelle de l'Union européenne, les aspects économiques et sociaux des questions environnementales telles que les modes de vie des consommateurs et les émissions de polluants, l'application de procédures monétaires et non monétaires de valorisation économique pour la gestion du développement durable, l’intelligence des réseaux électriques et le rôle de l'hydrogène dans la transition énergétique, la modélisation de scénarios socio-économiques d’émissions dioxyde de carbone et de méthane.

Daniel Suchet est enseignant-chercheur au département de physique de l’Ecole polytechnique et directeur adjoint du centre interdisciplinaire Energy For Climate (E4C). 

Après une formation d’ingénieur (Ecole polytechnique), il a préparé sa thèse en physique quantique expérimentale au laboratoire Kastler Brossel (Ecole Normale Supérieure). Formé à l’interaction entre la lumière et la matière, il a réalisé son post doctorat à l’Université de Tokyo sur les stratégies de conversion photovoltaïque à haut rendement. 

A présent, sa recherche à l’Institut du Photovoltaïque d’Ile de France (IPVF) porte sur l’analyse de dispositifs solaires par luminescence. Il est par ailleurs responsable du programme de spécialisation consacré à l’énergie et enseigne le cours « Energie et environnement ». Il a également une activité de médiation scientifique, souvent à l’interface entre les sciences et la fiction.

Johanne Trotin est doctorante en économie de l’environnement au CREST (Ecole Polytechnique), avec la chaire de recherche Energy4Climate. Ses travaux de thèse portent sur les comportements pro-environnementaux individuels.

Elle est diplômée d’HEC Paris (master grande école) et de l’Institut Polytechnique de Paris (master en économie).

Annick Vignes est économiste à l'INRAE, spécialiste des questions d'organisation de marchés et mécanismes de formation des prix.

Ses recherches récentes portent sur la théorie des communs, alors que le dérèglement climatique rend rares des ressources qu'on a longtemps cru infinies et dont on ne peut assurer l'allocation par les prix.

Elle mène ses recherches au sein du Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovation Sociétés (LISIS).

Elle est également chercheure associée au Centre d'Analyse et de Mathématiques Sociales (CAMS-EHESS) et professeure à l’Ecole des Ponts ParisTech.

Titulaire d'un Doctorat en sciences de gestion, Anne-Sophie Volz-Tollet est Maître de Conférences à l’Université Paris-Est Créteil. Elle enseigne la stratégie, l'environnement économique des entreprises et le management interculturel. Affiliée au laboratoire IRG (Institut de Recherche en Gestion), ses travaux de recherche portent sur l’impact et la légitimité des politiques de RSE dans les organisations, les comportements écoresponsables des salariés et les processus d'engagement, ainsi que l’expérience despatialisée du travail (télétravail total). Elle a auparavant exercé plus d’une dizaine d’années en entreprise avant d'être enseignante-chercheuse.

Géologue sédimentologue de formation, Romain Tramoy s’est d’abord intéressé aux changements environnementaux du passé lors de son doctoraten géosciences à l'université Pierre et Marie Curie.

En 2017, il s'intéresse aux environnements actuels et rejoint l’équipe du Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains (LEESU) en tant que chercheur contractuel sur la pollution plastique des milieux aquatiques, notamment en Seine. En 2023, il obtient une chaire de professeur junior intitulée "Plastiques et Environnement" dans laquelle les sciences humaines et sociales sont intégrées.

Il est également membre du comité scientifique de la plateforme Zéro Déchet Sauvage et fondateur de la plateforme DataPLAST, un observatoire de la pollution aux macrodéchets dans les eaux urbaines pour les
collectivités.