Intervenants
Intervenants
Béatrice Quenault est maîtresse de Conférences en économie à l’Université Rennes 2 et chercheuse au laboratoire Espaces et sociétés (ESO UMR CNRS 6590).
Elle a été experte auprès de la Mission interministérielle de l‘effet de serre (MIES) auprès des services du Premier ministre et est aujourd’hui membre du bureau du Haut Conseil Breton pour le Climat.
Elle consacre ses recherches en économie de l’environnement et du développement durable et plus particulièrement aux questions des négociations climatiques internationales, de l’adaptation des villes aux impacts du changement climatique et de la résilience des territoires face aux risques de catastrophes.
Professeur de géographie à Rennes 2. Spécialiste de l’impact du changement climatique sur l’agriculture et les villes, en Bretagne et en région amazonienne.
Actuellement Vice-président du Haut Conseil Breton pour le Climat (HCBC).
Développe régulièrement des projets avec les collectivités territoriales, afin de tisser des liens entre recherche et action publique.
Enseignant-Chercheur, laboratoire ECOBIO (UMR CNRS 6553), Université de Rennes, Campus de Beaulieu. Expert en écologie du paysage dans un contexte de changements globaux et de protection de la biodiversité.
Ses thèmes de recherche se focalisent sur la compréhension du fonctionnement des communautés et des populations animales, principalement arthropodes (terrestres et aquatiques), dans des milieux hétérogènes soumis à de fortes contraintes anthropiques comme les milieux agricoles ou à différents types de pressions d’urbanisation.
(1) Le développement de suivis de la biodiversité et d’expérimentations basés sur des sciences participatives.
(2) La caractérisation de processus écologiques (e.g. dispersion, adaptations morphologiques ou fonctionnelles) par l’expérimentation mais aussi par l’utilisation de bases de données et le développement d'outils de modélisation.
(3) Le développement d'indicateurs d'aide à la décision pour les acteurs territoriaux afin de permettre une gestion concertée des espaces en optimisant les compromis entre les besoins humains et la qualité écologique des milieux. J’aborde ce troisième axe par le prisme de recherches interdisciplinaires, avec actuellement à la fois
un volet sciences humaines et mais également un volet climatique.
Professeurs à l’Université de Rennes, spécialiste de la ressource en eau, auteur de plus d’une centaine de publications internationales et de près d’une trentaine d’articles techniques et de diffusion grand public.
A eu l'occasion de travailler sur les chemins et l’histoire de l’eau dans le milieu souterrain à travers l’analyse de sa composition chimique. A contribué, avec des microbiologistes et des modélisateurs, à la compréhension du devenir des polluants.
Titulaire de la chaire Eaux et territoires depuis 2019, il développe aujourd’hui des approches sur la gestion de la ressource en eau dans le cadre de l’impact du changement climatique sur la ressource en eau en couplant sciences hydrologiques et sciences sociales.
Il a été co-responsable du Programme Intelligence Environnementale, prix Recherche France Université 2020 et est actuellement co-responsable du Hub sciences participatives qui regroupe l’ensemble des établissements du supérieur de Rennes.
Laurent Longuevergne est Directeur de recherche au CNRS et affecté à l'Université de Rennes. Il est rattaché au laboratoire Géosciences Rennes (UR & CNRS)Spécialiste de la géophysique et hydrogéologie, il a également occupé les fonctions de Président du
comité national des Physiciens et Astronomes (2019-2023), PI du projet PIA3 EQUIPEX+ TERRA FORMA (2021-2029), responsable de l'observatoire hydrogéologique de Ploemeur (infrastructure de recherche OZCAR) (2016-2022), Highly cited researcher 2019, 2022.
Elias Ganivet est chercheur Postdoc à l'Université Rennes 2. Il est rattaché au laboratoire Espace et SOciété (ESO) de Rennes (UR2 & CNRS) / Géosciences Rennes (UR & CNRS).
Spécialiste en sciences de l'environnement, il a obtenu le prix de thèse de la Fondation Terre Solidaire en faveur d’une transition écologique et solidaire (catégorie Sciences de l'ingénieur et de la Terre), ainsi que le prix de thèse de la Fondation de l'Université de Rennes (biologie/environnement).
Il est le concepteur et coordinateur de l'outil "Trajectoire Eau et Territoire" (https://eau-et-territoire.org/trajectoire/).
Naturaliste et fascinée par la diversité du vivant, Claire Mérot a réalisé des études de biologie à l’école normale supérieure de Paris puis un doctorat au Museum National
d’Histoire Naturelle avec Mathieu Joron, chercheur du CNRS désormais au Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (CNRS/EPHE-PSL/IRD/Université de Montpellier).
La thèse de Claire Mérot s’intéressait à l’origine et l’évolution de la biodiversité, c’est-à-dire aux processus de formation de nouvelles espèces chez des papillons tropicaux. En 2016, elle a obtenu des bourses du Fond de Recherche du Québec, puis une bourse fédérale Banting Canada, qui lui ont permis d’émigrer au Québec avec sa famille pour mener un post-doctorat à l’Université Laval. Se formant à la génomique
dans l’équipe de Louis Bernatchez, ses recherches se sont orientées sur les inversions chromosomiques. Ces variations de direction entre deux séquences d’ADN favorisent la diversité au sein d’une même espèce et l’adaptation à l’environnement, comme ses recherches l’ont montré chez les mouches ou les poissons.
Recrutée en tant que chargée de recherche au CNRS en 2022, au laboratoire Ecobio (CNRS/Université de Rennes), elle intègre des approches expérimentales et écologiques avec les nouvelles méthodes de génomiques et bio-informatiques permettant d’analyser les séquences d’ADN. Ce programme de recherche intégratif vise à mieux comprendre des aspects fondamentaux pour protéger le vivant, sa
diversité, des génomes aux espèces, et son évolution.
Ecologue, Maître de Conférences à l'Université de Rennes 1 et chercheur à l'UMR 6553 CNRS – UR1 ECOBIO.
Ses travaux de recherche portent sur la compréhension des mécanismes de contrôle de la structure, de la composition et du fonctionnement des communautés végétales et animales, avec une emphase particulière pour l’écologie appliquée.
Ses enseignements portent principalement sur l’écologie, la conservation et la restauration des écosystèmes.
Mots clés : communautés de plantes et d’oiseaux, écologie de la conservation et de la restauration, écologie fonctionnelle
Professeur d'écologie marine et côtière à l'Institut Agro Rennes - Angers, où il
est également Directeur adjoint de la recherche, Directeur Adjoint de l'UMR DECOD, et spécialiste des habitats halieutiques essentiels, ainsi que des conséquences des pressions anthropiques sur le renouvellement des ressources marines exploitées.
Olivier Le Pape, est également :
- Conseiller de gestion du parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis.
- Expert scientifique auprès du groupe de travail « Mer et Littoral » et /"Zones
de protection forte marines/" du comité français de l’Union Internationale pour la conservation de la Nature (UICN) - Reviewer du 5e rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIECC).