Veuillez noter que cet atelier est réservé à certains pays et syndicats. Si vous souhaitez y participer, veuillez contacter charlotte.kalanbani@world-psi.org. Veuillez noter que les frais de participation sont à votre charge.
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All women delegates and observers are invited.
Introduction et adoption de l'ordre du jour de la Conférence
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Cérémonie d'ouverture
- Hymne national du Ghana
- Chanson de solidarité des travailleurs.euses
- Discours de bienvenue du Président du NCC du Ghana
M. Isaac Bampoe Addo, - Messages de solidarité des syndicats ghanéens
- Déclarations d’ouverture du Vice-Président de l'ISP pour l'Afrique et les Pays arabes, Prince Peters Adeyemi, Président du Syndicat du personnel non enseignant du Nigeria
- Discours du Secrétaire général de l'ISP, Daniel Bertossa
- Discours d'ouverture de la Présidente de l'ISP, Britta Lejon
- Ouverture de la conférence par Son Excellence M. John Dramani Mahama, Président de la République du Ghana
- Mot de remerciement
- Photo de groupe
Contexte
Le monde du travail connaît actuellement des changements rapides et perturbateurs qui posent des défis importants aux services publics et aux travailleur.euses du secteur public. Dans le secteur public, cette tendance est aggravée par des réformes du travail régressives, l'externalisation et des attaques délibérées contre les droits syndicaux, ce qui entraîne une baisse du taux de syndicalisation et un affaiblissement du pouvoir de négociation collective. La privatisation et l'austérité sapent les systèmes de santé, d'éducation, d'approvisionnement en eau et d'assainissement, aggravant les inégalités, portant atteinte aux droits des travailleurs.euses et excluant les plus vulnérables de l'accès à ces services. En outre, la digitalisation est devenue, dans la pratique, une arme à double tranchant, mettant en évidence les profondes fractures en matière d'inégalité et d'exploitation. Plutôt que de renforcer l'autonomie des travailleurs.euses et d'améliorer les services, elle a été utilisée comme un moyen d'éroder les droits du travail, de remplacer les emplois sûrs par des emplois précaires et de marginaliser les syndicats au nom de l'efficacité.
Les syndicats des services publics ont un rôle clé à jouer pour exiger dignité, équité et justice dans la fourniture de services publics de qualité.
Objectif
La table ronde de deux heures intitulée « Récupérer les services publics pour la dignité » mettra en lumière des exemples de privatisation des services publics, de mesures d'austérité, d'abus des droits syndicaux et d'attaques contre les responsables syndicaux.cales, ainsi que de digitalisation des services publics. Les participant.e.s à la table ronde partageront ensuite des alternatives et des exemples de la manière dont les syndicats et leurs alliés peuvent exiger des services publics de qualité. Alors que le droit de grève est attaqué, la session fera le point sur l'état d'avancement de l'affaire soumise à la CIJ par la CSI demandant l'interprétation de la C87.
Contexte
La Déclaration et le Programme d'action de Beijing (PADB), adoptés en 1995, constituaient un engagement politique et normatif sans précédent qui reconnaissait la violence à l'égard des femmes, y compris sur le lieu de travail, comme un obstacle structurel et systémique à l'égalité des genres. Ils appelaient les gouvernements, les employeurs et les institutions internationales à reconnaître ce problème et à prendre des mesures intégrées pour le prévenir et l'éliminer. Cependant, ils reposaient principalement sur la volonté politique et des changements volontaires de politique, plutôt que sur des obligations internationales contraignantes.
En revanche, la Convention n°190 de l'OIT, adoptée en 2019, représente un changement de paradigme, passant de la reconnaissance du problème à l'établissement d'un cadre juridique international contraignant. La C190 définit clairement les droits et les responsabilités des États et des employeurs et reconnaît la violence et le harcèlement fondés sur le genre (VHFG) comme une menace pour le travail décent et un problème systémique dans le monde du travail.
Cette année, la 69ème session de la Commission de la Condition de la Femme a marqué le 30ème anniversaire du PADB. Elle a été l'occasion d'évaluer les progrès accomplis et de réaffirmer de nouveaux engagements politiques. Dans leur déclaration politique, les États membres ont reconnu que de nouveaux défis sont apparus en matière de violence à l'égard des femmes et se sont engagés à prendre des mesures efficaces contre la violence et le harcèlement, y compris dans le monde du travail.
Ces progrès reflètent une synergie croissante entre l'engagement politique et l'application de la loi, en particulier entre Beijing +30 et l'agenda de l'OIT, à l'approche de la 114ème Conférence internationale du Travail (CIT), qui tiendra un débat général sur le thème « Faire progresser l'agenda transformateur pour l'égalité des genres au travail ». Ce débat représente une étape essentielle vers la réalisation de la justice de genres.
Dans ce contexte, les syndicats affiliés à l'ISP en Afrique et dans les Pays arabes sont appelés à approfondir leur compréhension et à renforcer leurs actions. Dans la région, les formes croisées de violence, les cadres juridiques conservateurs et les niveaux élevés d'informalité constituent à la fois des défis et des opportunités pour une action syndicale transformatrice en faveur de l'égalité des genres.
Objectif
Le panel examinera comment l'OIT, les gouvernements et les syndicats peuvent renforcer leurs efforts pour lutter contre la violence et le harcèlement sexistes (VHS) dans le monde du travail. Il s'appuiera sur les engagements politiques pris dans le Programme d'action de Beijing et contribuera à la préparation de la prochaine discussion générale de la CIT sur la promotion du programme transformateur pour l'égalité des genres au travail, en mettant particulièrement l'accent sur la région Afrique et Pays arabes.
Méthodologie
Le panel prendra la forme d'une conversation modérée de 90 minutes réunissant des acteurs clés du monde du travail dans une approche plus politique et stratégique, afin d'aider la région à préparer les discussions de la discussion générale de la CIT 2026, en particulier l'inclusion du programme transformateur en matière de genre comme l'un des principaux thèmes. Les discussions du panel porteront sur les questions liées au monde du travail, les conflits et les situations de crise dans la région et leur impact sur la VFG.
- Rapport de la Commission du Règlement et adoption
- Rapport du Comité de vérification des pouvoirs et adoption
Reconnaissance des dignitaires et Messages de solidarité
Conférencier.e principal.e : Thème de la conférence « Des Services Publics de Qualité pour la Dignité »
- Renforcer les capacités du personnel de soutien à l'éducation en Afrique et dans laR égion MENA : défis et solutions
- Renforcer le dialogue social dans la gestion des déchets
- Financement public des soins de santé et de l'aide sociale universels
- Programme régional sur la digitalisation
Renforcer les fondements de l'Éducation : Relever les défis auxquels sont confrontés les personnels de soutien à l'éducation (PSE) en Afrique et dans la région MENA
Contexte
Le personnel de soutien à l'éducation (PSE), qui comprend les intendant.e.s, les agents d'entretien, le personnel de sécurité, les technicien.ne.s en TIC, les bibliothécaires, les cuisinier.e.s, les assistant.e.s de laboratoire et autres membres du personnel non enseignant, est essentiel au bon fonctionnement d'un système d'éducation publique inclusif, de qualité et équitable. Il garantit la sécurité des environnements d'apprentissage, l'efficacité administrative et le bien-être des élèves et du personnel enseignant.
Pourtant, en Afrique et dans la région MENA, les PSE restent sous-évalués et systématiquement exclus des plans nationaux d'éducation et des cadres d'emploi public. Les programmes d'ajustement structurel dictés par l'austérité et le sous-investissement national dans les systèmes éducatifs ont aggravé leurs conditions de travail. Les principaux défis à relever sont les suivants : pénurie chronique de personnel due au plafonnement des salaires et au gel des recrutements, externalisation des services essentiels, précarisation et insécurité croissantes, exclusion des réformes du secteur de l'éducation et du développement professionnel, mécanismes de progression de carrière retardés ou inexistants et mauvaise application des protections du travail et des droits de négociation collective.
L'effet combiné de ces tendances sape l'enseignement public, affaiblit le moral et accroît les inégalités au sein des établissements d'enseignement.
Objectif du panel
Cette session vise à :
- Mettre en évidence le rôle essentiel et les réalités vécues par le personnel de soutien à l'éducation dans l'enseignement public.
- S’interroger sur la double pression exercée par l'austérité mondiale et l'échec des politiques nationales sur la reconnaissance et le bien-être du personnel de soutien à l'éducation.
- Élaborer des stratégies sur la manière dont les syndicats peuvent redéfinir et renforcer les revendications du personnel de soutien à l'éducation par le biais d'actions collectives, de campagnes et d'engagement politique.
Ordre du jour
Heure |
Session |
Responsable/Intervenant |
11h00 11h10 |
Ouverture et présentation de la session |
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Mot de bienvenue, objectifs et aperçu de la session ; reconnaissance du rôle des PSE dans la qualité de l'enseignement public. |
Modérateur : Musa Okello, Président du Réseau ESCW |
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11h10 11h25 |
Session 1 : Comprendre le rôle et l'invisibilité des PSE |
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Perspectives concrètes d'un.e travailleur.euse PSE : défis liés à l'intensification de la charge de travail, à la précarisation et à la négligence politique. |
À confirmer (de préférence une femme membre du TEWU travaillant en première ligne) |
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11h25 |
Discussion avec le public |
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Brève séance de questions-réponses pour recueillir les réflexions et les expériences des participant.e.s concernant la visibilité et les conditions de travail des PSE. |
Modératrice : Dr Everline Aketch (PhD), ISP |
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11h35 11h55 |
Session 2 : Pressions mondiales et nationales – Deux forces qui affaiblissent les PSE |
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Comment les plafonds salariaux fixés par le FMI/la Banque mondiale et le sous-investissement national se combinent pour nuire au bien-être des PSE ; la volonté politique nécessaire pour contrer ces forces. |
Dr Charles Mukhaya (PhD), Secrétaire général, KUSU |
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11h55 12h05 |
Discussion avec le public |
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Réactions et questions des participant.e.s, établissant un lien entre la présentation et leur contexte national. |
Modératrice : Dr Everline Aketch, ISP |
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12h05 12:25 |
Session 3 : S’organiser contre les interdictions de recrutement et l'invisibilité |
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Exemples de campagnes menées par les syndicats, de dialogues politiques et d'alliances visant à contester les gels de recrutement et à obtenir la reconnaissance des PSE. |
Peter A. Adeyemi JP, Vice-Président de l'ISP et Secrétaire général de la NASU |
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12h25 12h35 |
Discussion avec le public |
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Questions-réponses axées sur les stratégies que les syndicats des participant.e.s pourraient reproduire. |
Modératrice : Dr Everline Aketch, ISP |
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12h35 12h55 |
Session 4 : Leçons tirées d'ailleurs – Pratiques comparatives à l'échelle mondiale |
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Comment le réinvestissement dans l'éducation et les réformes politiques dans les pays du Nord global ont amélioré la reconnaissance et les conditions de travail des PSE. |
À confirmer (syndicat européen de l'éducation – ex. FNV) |
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12h55 13:10 |
Discussion en séance plénière |
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Échange ouvert sur tous les thèmes abordés lors des sessions ; les participant.e.s partagent leurs principales conclusions, les priorités syndicales et leurs propositions d'action. |
Tous.tes les participant.e.s |
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13h10 13h25 |
Synthèse et recommandations clés |
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Résumé consolidé des stratégies, des engagements et des prochaines étapes pour les syndicats, les gouvernements et l'ISP. |
Modérateur et Dr Everline Aketch (PhD) - ISP |
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13h25 13h30 |
Mot de clôture |
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Remerciements aux intervenant.e.s, aux participant.e.s et à la direction de l'ISP ; réaffirmation de l'engagement à renforcer la défense des PSE. |
Modératrice : Dr Everline Aketch, PSI |
Renforcer le dialogue social dans le domaine de la gestion des déchets solides au niveau des collectivités locales pour des services publics locaux de qualité et des emplois décents
Contexte
Une gestion efficace et adéquate des déchets solides figure parmi les défis urbains les plus urgents auxquels sont confrontées les villes africaines aujourd'hui. L'urbanisation rapide, la croissance démographique et l'évolution des modes de consommation ont entraîné une augmentation exponentielle de la production de déchets. Pourtant, de nombreuses autorités locales continuent de se heurter à des infrastructures et à des financements inadéquats, à des ressources limitées et à des systèmes de prestation de services inefficaces. Une mauvaise gestion des déchets solides contribue à la dégradation de l'environnement, à la pollution atmosphérique et aux émissions de gaz à effet de serre, aggravant ainsi le changement climatique. Face à tous ces problèmes, les collectivités locales ont souvent jugé plus facile d'externaliser la collecte des déchets, la gestion des décharges et d'autres tâches liées à la gestion des déchets solides. Cependant, dans de nombreux pays, cela a conduit à une situation d'emplois précaires et mal rémunérés, à de mauvaises conditions de travail (notamment des dispositions inadéquates en matière de santé et de sécurité au travail) pour les personnes qui collectent et éliminent les déchets, et à une prestation de services de gestion des déchets solides disparate, inéquitable et inefficace pour les communautés.
En 2021, l'ISP a signé un protocole d'accord avec CGLU Afrique (Cités et Gouvernements Locaux Unis d'Afrique). Dans le cadre de la mise en œuvre de ce protocole d'accord, l'ISP et CGLU Afrique ont convenu d'un projet commun visant à promouvoir le dialogue social au niveau local afin de renforcer la qualité des services publics et les emplois décents, en mettant particulièrement l'accent sur le secteur de la gestion des déchets solides. Ce projet s'inscrit dans le cadre du Plan d'action 2022-2027 du Réseau mondial PSI LRG, qui appelle les syndicats ALR affiliés à l’ISP à s'engager dans « un dialogue social constructif avec les employeurs progressistes ALR afin de renforcer l'influence politique sur les priorités communes ». En renforçant le dialogue social au niveau local entre les syndicats et les collectivités locales, il est possible de promouvoir des systèmes de gestion des déchets inclusifs, fondés sur les droits et durables, offrant des emplois décents aux travailleurs.euses du secteur de la gestion des déchets solides.
Dans le cadre de ce projet, l'ISP a élaboré du matériel d'éducation et de formation sur la poursuite du dialogue social dans le secteur de la gestion des déchets solides. Nous avons également collaboré avec les affiliés des collectivités locales et régionales en Afrique autour de ce matériel et de leurs expériences en matière de dialogue social et de négociation collective en général, ainsi que plus spécifiquement dans le secteur de la gestion des déchets solides.
Objectif
La table ronde de deux heures intitulée « Renforcer le dialogue social dans la gestion des déchets solides au niveau des collectivités locales pour des services publics locaux de qualité et des emplois décents » sera l'occasion pour les syndicats du secteur des collectivités locales de partager avec d'autres syndicats du secteur public leurs expériences en matière de recours au dialogue social et aux processus, en particulier dans le secteur de la gestion des déchets solides, afin de promouvoir des Services Publics de Qualité et des emplois décents. Elle sera également l'occasion de lancer le matériel d'éducation et de formation sur le dialogue social au niveau local et de renforcer les relations avec CGLU Afrique dans le cadre du protocole d'accord de 2021. L'accent sera également mis sur le potentiel de remunicipalisation des services de gestion des déchets solides à la lumière de la privatisation généralisée qui touche le secteur.
Ordre du jour
Horaire |
Point |
Intervenant.e.s |
10 min |
Accueil, présentation de l'événement parallèle, objectifs |
Sandra van Niekerk |
Session 1 |
Syndicats ALR représentant les travailleurs.euses du secteur de la gestion des déchets solides : défis et réussites |
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15 min |
Expérience en Tanzanie : les défis de la syndicalisation des travailleurs.euses de la gestion des déchets solides |
M. Tumaini Nyamhokya – Président national du TALGWU, Tanzanie, et Président de l'AMALGUN |
15 min |
Réflexions de l'auditoire : Les syndicats locaux et régionaux d'autres pays partagent leurs expériences |
Ouganda, Nigeria et autres pays |
5 min |
Résumé |
|
Session 2 |
Expériences de négociation collective et de dialogue social au niveau local |
|
10 min |
Défis rencontrés par les syndicats dans la mise en place d'un dialogue social et la conclusion d'accords |
Hon. Roba Duba, Secrétaire général du syndicat des employé.e.s du gouvernement du comté du Kenya |
10 min |
Négocier des conditions de travail décentes pour les travailleurs.euses informel.le.s du secteur des déchets |
Daria Cibrario, Responsable politique principale de l'ISP, secteur ALR/SST/Recherche |
10 min |
Sénégal : une lutte longue mais couronnée de succès pour les droits de négociation collective |
Secrétaire général du SNTCLS (à confirmer) |
15 min |
Discussion |
|
Session 3 |
Présentation du matériel didactique de formation comme outil pour autonomiser les affiliés des collectivités locales et régionales en vue d'un dialogue social efficace et pour promouvoir la remunicipalisation |
|
15 |
Présentation du matériel de formation sur la remunicipalisation et le dialogue social |
Daria Cibrario, Responsable politique principale de l'ISP, secteur LRG/SST/Recherche |
10 |
Discussion |
|
Session 4 |
Conclusion |
|
10 min |
Discussion sur : Renforcer la solidarité, renforcer AMALGUN |
Assurer une Couverture Sanitaire Universelle et des Services de Santé et d’aide sociale de Qualité en Afrique et dans la Région arabe grâce au Financement public des Soins de Santé
Mobiliser les patient.e.s, les communautés et les syndicats pour lutter pour l'avenir
Contexte
La mise en place d'une Couverture Sanitaire Universelle (CSU) et la fourniture de services de santé et d'aide sociale de qualité en Afrique et dans la Région arabe constituent un impératif mondial fondamental, étroitement lié aux droits humains, au développement économique et à la stabilité sociale. Les systèmes de santé actuels en Afrique et dans la Région arabe sont confrontés à un grave sous-financement, à une pénurie critique de personnel de santé qualifié, exacerbée par la fuite des cerveaux et les mesures d'austérité, et à un paysage épidémiologique complexe marqué à la fois par des maladies à la fois transmissibles et non transmissibles en forte augmentation. L'accès aux médicaments essentiels reste un obstacle redoutable, en particulier dans les zones touchées par des conflits, tandis que les profondes disparités régionales et entre les zones urbaines et rurales marginalisent davantage les populations vulnérables. Les modèles de financement des soins de santé publics s'avèrent souvent inadéquats dans ces contextes, entraînant des dépenses énormes à la charge des patient.e.s qui plongent des millions de personnes dans la pauvreté. À ces problèmes s'ajoutent les défis liés à la dépendance vis-à-vis des donateurs, au fardeau écrasant de la dette et aux déficiences généralisées en matière de gouvernance, notamment la corruption et l'allocation inefficace des ressources. La réalisation de la CSU et de services de santé publique de qualité nécessite une volonté politique soutenue, une gouvernance transparente et un engagement collectif en faveur de la santé en tant que responsabilité sociale partagée, afin de garantir que personne ne soit laissé pour compte dans la lutte pour un avenir plus sain. Les syndicats du secteur des services de santé doivent être à l'avant-garde des actions de sensibilisation et des campagnes en faveur de services de santé publique de qualité et dotés de ressources suffisantes afin d'atteindre l'objectif de la CSU fixé par l'OMS.
Objectifs
L'objectif de la table ronde est d'examiner comment la Couverture Sanitaire Universelle grâce à des services de santé et d'aide sociale de qualité peut être réalisée en Afrique et dans la Région arabe grâce à un financement adéquat des soins de santé, et d'explorer comment les syndicats et les communautés peuvent créer une synergie pour lutter en faveur d'un avenir équitable qui favorise la couverture sanitaire universelle. Au cours de cette discussion, des professionnel.le.s de la santé, des universitaires, des décideurs politiques, des responsables syndicaux.ales et des représentant.e.s des communautés partageront leurs points de vue et leurs expériences.
Ordre du jour
Horaires |
Point |
Intervenants |
10 min |
Accueil, présentation de l'événement parallèle et objectifs |
Abi Badru |
Session 1 |
Privatisation dans le secteur des soins de santé : analyse de l'implication croissante des entités non gouvernementales dans le financement et la prestation des services de soins de santé |
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10 min |
Expérience du Kenya : la privatisation des soins de santé publics, ses impacts négatifs et comment les syndicats peuvent constituer une force puissante pour résister à la privatisation des soins de santé publics. |
Dr Davji Bhimji Atellah Secrétaire général national Syndicat des médecins, pharmacien.ne.s et dentistes du Kenya (KMPDU) |
10 min |
Réflexion de l'auditoire : les syndicats d'autres pays partagent leurs expériences |
Afrique du Sud, Nigeria et autres pays |
5 min |
Résumé |
Modérateur |
Session 2 |
Définir les défis et les promesses du financement public de la santé et des soins |
|
10 min |
Analyse du marché du travail dans le secteur de la santé et ses implications pour le financement des soins de santé publics. |
Dr Fiona Braka Représentante de l'OMS au Ghana |
10 min |
Financement de la santé publique : parvenir à une couverture sanitaire universelle (CSU) grâce à des modèles de financement durables et équitables. |
Hon. Kwabena Mintah Akandoh Ministre de la Santé, Ghana |
5 min |
Réflexion de l'auditoire : les responsables syndicaux.ales partagent leurs points de vue. |
Afrique du Sud, Ouganda, Sénégal et autres pays |
Session 3 |
La migration mondiale des professionnel.le.s de santé |
|
10 min |
Promouvoir le travail décent et la protection sociale dans le cadre de la migration des professionnel.le.s de la santé et des soins |
Kwena Daniel Manamela, Secrétaire général de DENOSA |
5 min |
Lancement du projet de l'ISP sur le renforcement des capacités et le dialogue social concernant la migration des personnels de santé et de soins au Ghana et au Nigeria |
Luis Monje Responsable de projet ISP |
5 min |
Discussions |
Nigeria, Ghana, autres pays |
Session 4 |
Conclusion |
|
10 min |
Discussion sur : Renforcer la solidarité et consolider les réseaux du secteur de la santé dans la région |
Daniel Oberko Secrétaire régional de l'ISP |
Discussion et adoption des résolutions
Protéger celles et ceux qui soignent : Lutter contre la violence à l'égard des Travailleur.euses de la Santé dans les zones de conflit en Afrique et dans la région MENA
Contexte
Partout en Afrique et dans la région arabe, les travailleurs.euses de la santé sont pris.es entre deux feux dans des conflits et des crises qui s'intensifient. Ils/Elles sont confronté.e.s à des bombardements, des enlèvements, des menaces et à la destruction systématique des infrastructures de santé. De l'est de la RDC et des régions anglophones du Cameroun aux zones déchirées par la guerre en Palestine et aux États du Nigeria en proie à l'insurrection, le personnel soignant exerce dans des conditions extrêmement dangereuses et dans la peur, mais les travailleurs.euses persistent, déterminé.e.s à sauver des vies.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a signalé plus de 7 000 attaques contre des services de santé depuis 2018. Ces violations ne sont pas des incidents isolés. Elles reflètent un mépris systématique du droit international humanitaire et une crise croissante qui compromet à la fois la sécurité des travailleur.euses de la santé et la résilience des systèmes de santé publique.
Les travailleurs.euses de la santé dans les zones de conflit sont exposé.e.s non seulement à des risques physiques, mais aussi à l'abandon professionnel : manque d'équipements de protection, salaires impayés, épuisement professionnel et soutien psychologique minimal. Les syndicats de ces régions ont d'énormes difficultés à défendre leurs membres.
Cette session vise à mettre ces voix au centre du débat, à documenter les abus et à explorer comment les syndicats et leurs alliés peuvent se mobiliser à l'échelle mondiale pour protéger celles et ceux qui soignent.
Objectif
Ce panel mettra en lumière la violence à laquelle sont confronté.e.s les travailleur.euses de la santé dans les zones de conflit et explorera comment les syndicats des services publics et leurs alliés internationaux peuvent organiser la solidarité, influencer la gouvernance mondiale en matière de santé et faire pression pour que les responsables rendent des comptes.
Contexte
En juillet 2024, la région a élaboré une enquête afin d'identifier les priorités de ses 164 affiliés. L'une des principales priorités est la nécessité de renforcer le pouvoir syndical en syndiquant les travailleurs.euses afin d'augmenter la densité syndicale dans le secteur public, en syndiquant les travailleurs.euses des services publics privatisés et en recrutant davantage de syndicats du secteur public pour qu'ils s'affilient à l'ISP. Les données reçues d'environ 96 affiliés indiquent qu'il existe plus de 50 affiliés potentiels dans le secteur public. Les affiliés existants ont également le potentiel de recruter dans de nouveaux domaines, notamment les services publics privatisés, et d'augmenter leurs effectifs de 1 000 à 5 000 membres par an entre 2025 et 2030.
Le travail est en cours et des progrès sont tangibles. Des activités sont menées en Tanzanie, au Zimbabwe, au Nigeria, au Sénégal et au Kenya, ce qui représente une étape importante vers le renforcement du pouvoir syndical au niveau national. Les syndicats du Ghana et du Kenya ont étendu leur recrutement aux hôpitaux privés. Au Zimbabwe, le syndicat des infirmières bénéficie d'un soutien pour étendre ses efforts de recrutement dans les établissements de santé publics. Au Sénégal, au Nigeria et en Zambie, les affiliés syndicalisent les agents de santé communautaire. Au Sénégal, les syndicats du secteur de l'eau bénéficient d'un soutien pour financer des recherches afin de lutter contre les violations des droits des travailleur.euses par les entreprises, la mauvaise qualité des services et les flux financiers illicites. Cela renforce leur pouvoir et leur capacité de croissance. Une application web de l'ISP a été développée pour aider les affiliés à gérer les données relatives à leurs membres.
Objectifs
La session d'une heure, intitulée « Aperçu de la stratégie régionale de syndicalisation et de croissance », permettra de mieux comprendre la pertinence de cette stratégie et mettra en lumière certaines des réussites enregistrées dans les pays où des activités sont déjà en cours.
- Déclaration du Président du SEIU
- Lancement : « Syndiquez-vous pour la dignité »
Veuillez noter que cet atelier est réservé à certains pays et syndicats. Si vous souhaitez y participer, veuillez contacter charlotte.kalanbani@world-psi.org. Veuillez noter que les frais de participation sont à votre charge.
Veuillez noter que cet atelier est réservé à certains pays et syndicats. Si vous souhaitez y participer, veuillez contacter charlotte.kalanbani@world-psi.org. Veuillez noter que les frais de participation sont à votre charge.